Causeries du lundi, Volumen8Garnier frères, 1855 |
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Pasajes populares
Página 68 - L'âme pleine d'amour et de mélancolie, Et couché sur des fleurs et sous des orangers, J'ai montré ma blessure aux deux mers d'Italie, Et fait dire ton nom aux échos étrangers.
Página 239 - Les heures de la nuit s'écoulaient, et je ne m'en apercevais pas; je suivais avec anxiété ma pensée, qui de couche en couche descendait vers le fond de ma conscience, et, dissipant l'une après l'autre toutes les illusions qui m'en avaient jusque-là dérobé la vue, m'en rendait de moment en moment les détours plus visibles. En vain je m'attachais à ces croyances dernières comme un naufragé aux débris de son navire; en vain, épouvanté du vide inconnu dans lequel j'allais flotter, je me...
Página 58 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.
Página 66 - Il voit ce que l'Olympe a de plus merveilleux , II y voit, à ses pieds, ces flambeaux orgueilleux, Qui tournent à leur gré la fortune et sa roue ; Et voit, comme fourmis, marcher nos légions Dans ce petit amas de poussière et de boue, Dont notre vanité fait tant de régions.
Página 62 - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
Página 64 - II voit sans intérêt la mer grosse d'orages, Et n'observe des vents les sinistres présages Que pour le soin qu'il a du salut de ses blés. Roi de ses passions, il a ce qu'il désire, Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son...
Página 57 - Ce plan lui eût fourni un poème grand, noble, varié, plein d'âme et d'intérêt, et plus flatteur pour une jeune princesse, surtout s'il eût su lui parler de sa beauté moins longuement et d'une manière plus simple, plus vraie, plus naïve qu'il ne l'a fait. Je demande si cela ne vaudrait pas mieux pour la gloire du poète et pour le plaisir du lecteur. Il eût peut-être appris à traiter l'ode de cette manière, s'il eût mieux lu, étudié, compris la langue et le ton de Pindare qu'il méprisait...
Página 98 - On nous appelle les trois docteurs du quartier. Notre conversation est toujours gaie. Si nous parlons de la religion ou de l'État , ce n'est qu'historiquement, sans songer à réformation ou à sédition. Nous nous disons les uns aux autres les choses à peu près comme elles sont. Notre principal entretien regarde les lettres, ce qui s'y passe de nouveau , de considérable et d'utile. L'esprit ainsi délassé, je retourne à ma maison , où après quelque...
Página 58 - Je suis vaincu du temps, je cède à ses outrages; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possédai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Página 310 - Ce n'est pas un génie qui me révèle tout à coup, en secret, ce que j'ai à dire ou à faire dans une circonstance inattendue pour les autres ; c'est ma réflexion, c'est la méditation.