Précis des événemens militaires: Campagnes de 1806 et 1807. 1824-26

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Treuttel et Würtz, 1824
 

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Página 5 - Eh quoi ! aurions-nous donc bravé les saisons , les mers , les déserts ; vaincu l'Europe plusieurs fois coalisée contre nous ; porté notre gloire de l'orient à l'occident, pour retourner aujourd'hui dans notre patrie comme des transfuges , après avoir abandonné nos alliés , et pour entendre dire que l'aigle francaise a fui épouvantée à l'aspect des armées prussiennes Mais déjà ils sont arrivés sur nos avant-postes....
Página 5 - Marchons donc, puisque la modération n'a pu les faire sortir de cette étonnante ivresse. Que l'armée prussienne éprouve le même sort qu'elle éprouva il ya quatorze ans ! Qu'ils apprennent que, s'il est facile d'acquérir un accroissement de domaines et de puissance avec l'amitié du grand peuple, son inimitié (qu'on ne peut provoquer que par l'abandon de tout esprit de sagesse et de raison) est plus terrible que les tempêtes de l'Océan.
Página 2 - Roi puisse admettre. 2° Qu'il ne fût plus mis, de la part de la France, aucun obstacle quelconque à la formation de la Ligue du nord, qui embrasserait, sans aucune exception, tous les États non nommés dans l'acte fondamental de la Confédération du Rhin.
Página 259 - Saale , l'Elbe , que nos pères n'eussent pas traversés en sept ans, nous les avons traversés en sept jours , et livré dans l'intervalle quatre combats et une grande bataille. .Nous avons précédé à Potsdam , à Berlin, la renommée de nos victoires.
Página 4 - La m.ême faction , le même esprit de vertige qui , à la faveur de nos dissensions intestines, conduisit, il ya quatorze ans, les Prussiens au milieu des plaines de la Champagne, domine dans leurs conseils. Si ce n'est plus Paris qu'ils veulent brûler et renverser...
Página 64 - Les environs d'Iéna présentaient le spectacle d'un champ de bataille abandonné; des soldats de toutes les armes, maintenant isolés , sortaient des bois et des haies où ils s'étaient cachés ; les chemins et la campagne étaient semés de fusils, de baïonnettes , de cuirasses , de sacs vides et de cartouches répandues; les Prussiens avaient pillé les bagages des Saxons , et les Saxons pillaient les Prussiens ; les charretiers et les valets avaient quitté la route, coupé les traits des chevaux...
Página 4 - Saxe qu'ils veulent obliger à renoncer, par 'une transaction honteuse, à son indépendance, en la rangeant au nombre de leurs provinces ; c'est enfin vos lauriers qu'ils veulent arracher de votre front. Ils veulent que nous évacuions l'Allemagne à l'aspect de leur armée. Les insensés ! qu'ils sachent donc qu'il serait mille fois plus facile de détruire la grande capitale, que de flétrir l'honneur des enfans du grand peuple et de ses alliés.
Página 351 - Faites publier sur-le-champ l'ordre de désarmement, laissant seulement six cents hommes de milice pour la police de la ville ; on fera transporter les armes des bourgeois dans un lieu désigné, pour être à la disposition de l'armée. Faites connaître à votre corps d'armée , que l'empereur, en le faisant entrer le premier à Berlin, lui donne une preuve de sa satisfaction de la belle conduite qu'il a tenue à la bataille d'/e/za.
Página 351 - L'empereur, ayant pris ses dernières dispositions, fit donner à ses généraux l'ordre suivant : « Au bivouac d'Iéna, 14 octobre 1806. « M. le maréchal Augereau commandera la gauche ; il placera sa première division en colonne sur la route de "Weimar, jusqu'à une hauteur par où le général Gazan a fait monter son artillerie sur le plateau ; il tiendra des forces nécessaires sur le plateau de gauche, à la hauteur de la tête de sa colonne. Il aura des tirailleurs sur toute la ligne ennemie,...
Página 3 - Mais, lorsque nous nous abandonnions à cette trop confiante sécurité , de nouvelles trames s'ourdissaient sous le masque de l'amitié et de l'alliance. Des cris de guerre se sont fait entendre à Berlin ; depuis deux mois nous sommes provoqués tous les jours davantage.

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