Mémoires du Baron d'Haussez, dernier ministre de la marine sous la Restauration, Volumen2

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Página 177 - Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles, que je ne peux pas, que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour leur roi.
Página 179 - ... fait, du concours permanent des vues politiques de votre gouvernement avec les vœux de votre peuple, la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques. Sire, notre loyauté, notre dévouement nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas.
Página 158 - Milord, lui dis-je, avec une émotion qui approchait fort de la colère, je n'ai jamais souffert que, même vis-à-vis de moi, simple individu, on prît un ton de menace; je ne souffrirai pas davantage qu'on se le permette à l'égard du gouvernement dont je suis membre. Je vous ai déjà dit que je ne voulais pas traiter...
Página 223 - ... l'assurance à ses alliés qu'elle se présenterait à ces délibérations, prête à fournir toutes les explications qu'ils pourraient encore désirer, disposée à prendre en considération tous les droits et tous les intérêts, exempte elle-même de tout engagement antérieur. libre d'accepter toute proposition qui serait jugée propre à assurer le résultat indiqué, et dégagée de tout intérêt personnel.
Página 177 - Pairs de France, députés des départements, je ne doute pas de votre concours pour opérer le bien que je veux faire. Vous repousserez avec mépris les perfides insinuations que la malveillance cherche à propager. Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles, que je ne...
Página 164 - Mes ordres furent transmis le 12 février. Les réponses que je reçus des ports me firent entrevoir la possibilité de porter l'armement beaucoup au delà de mes prévisions, quant au nombre et à la force des bâtiments, sans les dépasser relativement à la dépense qui avait été évaluée d'une manière fort large (environ dix-huit millions). L'occasion était belle de donner à l'Europe une idée avantageuse de la force maritime de la France; je ne la négligeai pas. A cette considération,...
Página 243 - Il faudra beaucoup de courage et de fermeté pour les faire réussir. Je compte sur vous, vous pouvez compter sur moi. Notre cause est commune. Entre nous c'est à la vie et à la mort.
Página 167 - Dire tout ce que ce plan renfermait d'absurde me serait impossible, quoique j'aie dû assister à une seconde explication que le roi eut la patience d'écouter jusqu'au bout. J'exprimai à l'orateur le regret de m'être arrêté à un autre système dont l'exécution était trop avancée pour qu'il me fût possible de l'abandonner, mais ma politesse ne put faire trouver grâce à mon refus. L'amiral anglais jeta avec colère ses vaisseaux, ses chevaux et ses canons dans le panier qui avait servi...
Página 172 - Le projet consistait à donner aux porteurs de renies cinq pour cent l'alternative de recevoir le remboursement, immédiat du capital nominal de leur rente, ou de consentir à la réduction de l'intérêt de cinq à quatre pour cent. Afin de rendre plus favorable la position de ceux qui prendraient ce dernier parti, on augmentait leur capital de l'intérêt d'une année de leur rente, dont l'intérêt se trouvait joint à la rente primitive, ou, en d'autres termes, on maintenait pendant cinq années...
Página 270 - Dauphin se précipite au devant de celte foule mutinée, en s'écriant : « Arrêtez ! Si vous voulez m'abandonner, que ce ne soit pas du moins en fuyards! sachez conserver l'ordre et le calme qui conviennent à des soldats. A vos rangs! » Ces hommes obéissent machinalement et vont se reformer à quelques pas en arrière. Pendant ce temps, le Dauphin ayant ordonné aux lanciers de balayer le pont, une charge vigoureusement exécutée...

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