La vie politique de M. Royer Collard: ses discours et ses écrits, Volumen2Didier et cie, 1863 |
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
accusés affaires amendement aurait avaient besoin c'était Camille Jordan Casimir Périer censure centre gauche Chambre des députés Chambre des pairs Chambre élective Charte choses colléges comité des priviléges commission comte de Vaublanc conseil conséquent Corbière Courvoisier crime Decazes délibération demande dire discours discussion doute duc de Richelieu électeurs électorale esprits faction force garde des sceaux général gouvernement représentatif hommes institutions intérêts intérêts généraux j'ai jour journaux jugement jury justice l'adresse l'amendement l'article l'autre l'élection l'État l'opinion l'ordre légale législation légitime libéraux liberté lois majorité Martignac ment Messieurs ministère monarchie n'avait n'était nation nécessaire opinions orateurs parler parole pensée Périer pétitions peuple politique pouvait pouvoir pré présent président presse principe projet de loi proposé public publique question raison religion respect révolution révolution de Juillet révolutionnaire Richelieu rien royale Royer-Collard s'était s'il séance semble sentiment serait session seulement sion société sorte souveraineté suffrages tion tribune ultra-royaliste vérité Villèle voix vote
Pasajes populares
Página 114 - félicitons, Sire, de vos relations constamment amicales « avec les puissances étrangères, dans la juste confiance « qu'une paix si précieuse n'est point achetée par des « sacrifices incompatibles avec l'honneur de la nation et la
Página 417 - Entre ceux qui méconnaissent une nation si calme, si fidèle, et nous qui , avec une conviction profonde , venons déposer dans votre sein les douleurs de tout un peuple jaloux de l'estime et de la confiance de son roi , que la haute sagesse de Votre Majesté prononce! Ses royales prérogatives ont placé dans ses mains les moyens d'assurer entre les pouvoirs de l'État cette harmonie constitutionnelle, première et nécessaire condition de la force du trône et de la grandeur de la France.
Página 435 - SAR monseigneur le duc d'Orléans de se rendre dans la capitale pour y exercer les fonctions de lieutenant général du royaume, et de lui exprimer le vœu de conserver les couleurs nationales. Elle a, de plus, senti la nécessité de s'occuper sans relâche d'assurer à la France, dans la prochaine session des Chambres, toutes les garanties indispensables pour la pleine et entière exécution de la Charte.
Página 416 - Sire, la Charte que nous devons à la sagesse de votre auguste prédécesseur et dont Votre Majesté a la ferme volonté de consolider le bienfait, consacre comme un droit l'intervention du pays dans la délibération des intérêts publics. Cette intervention devait être...
Página 433 - Messieurs, j'ai cinquante-sept ans. j'ai vu toutes « les journées de la Révolution, et je me retire avec
Página 269 - Aucun impôt ne peut être établi ni perçu, s'il n'a été consenti par les deux chambres et sanctionné par le roi.
Página 294 - ... hommes, il est nécessaire de les disperser et de les appauvrir, la misère est la sauvegarde de l'ignorance. Croyez-moi, réduisez la population, renvoyez les hommes de l'industrie à la glèbe, brûlez les manufactures, comblez les canaux , labourez les grands chemins. Si vous ne faites pas tout cela, vous n'aurez rien fait; si la charrue ne passe pas sur la civilisation tout entière, ce qui en restera suffira pour tromper vos efforts....
Página 127 - C'est ainsi que nous sommes devenus un peuple d'administrés, sous la main de fonctionnaires irresponsables, centralisés eux-mêmes dans le pouvoir dont ils sont les ministres.
Página 299 - Posons donc pour maxime que , lorsqu'il s'agit du bien public, le bien public n'est jamais que l'on prive un particulier de son bien , ou même qu'on lui en retranche la moindre partie par une loi ou un règlement politique.
Página 417 - Cette intervention devait être, elle est en effet indirecte, sagement mesurée, circonscrite dans des limites exactement tracées, et que nous ne souffrirons jamais que l'on ose tenter de franchir; mais elle est positive dans son résultat, car elle fait, du concours permanent des vues politiques de votre gouvernement avec les vœux de votre peuple, la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques. Sire, notre loyauté, notre dévouement nous condamnent à vous dire que...