Souvenirs d'Italie, d'Angleterre et d'Amérique: suivis de Morceaux divers de morale et de littérature, Volumen1

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H. Colburn, 1815 - 560 páginas
 

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Pasajes populares

Página 114 - Quand le soir approchait je descendais des cimes de l'île et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché ; là le bruit des vagues et l'agitation de l'eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu.
Página 114 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux .m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices?
Página 212 - La grandeur, l'étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraient s'exprimer dans les langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos champs cultivés, l'imagination cherche à s'étendre ; elle rencontre de toutes parts les habitations des...
Página 211 - La scène sur la terre n'était pas moins ravissante : le jour bleuâtre et velouté de la lune descendait dans les intervalles des arbres, et poussait des gerbes de lumière jusque dans l'épaisseur des plus profondes ténèbres.
Página 9 - ... purpurine, Quelquefois de beaux nuages comme des chars légers, portés sur le vent du soir avec une grâce inimitable, font comprendre l'apparition des habitants de l'Olympe sous ce ciel mythologique ; quelquefois l'antique Rome semble avoir étendu dans l'occident toute la pourpre de ses Consuls et de ses Césars, sous les derniers pas du dieu du jour.
Página 123 - Madame cependant a passé du matin au soir ainsi que l'herbe des champs. Le matin elle fleurissait , avec quelle grâce ! vous le savez : le soir nous la vîmes séchée...
Página 212 - ... des îles d'ombres flottantes sur une mer immobile de lumière. Auprès tout était silence et repos, hors la chute de quelques feuilles, le passage brusque d'un vent subit...
Página 118 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Página 141 - Wilt thou be gone ? it is not yet near day. It was the nightingale, and not the lark, That pierced the fearful hollow of thine ear; Nightly she sings on yon pomegranate tree. Believe me, love, it was the nightingale.
Página 104 - Rien ne m'a plus donné la juste mesure des événements de la vie et du peu que nous sommes. Que sont devenus ces personnages qui firent tant de bruit? Le temps a fait un pas, et la face de la terre a été renouvelée.

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