Histoire du règne de Louis XVI: pendant les années où l'on pouvait prévenir ou diriger la révolution française, Volumen2J. Renouard et cie, 1839 |
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
acte alarmes annonça applaudissemens arrêté assemblée aurait avaient Bastille bourgeois Brienne Calonne capitale chambre citoyens clergé club club breton collègues comité comte comte d'Artois conseil conseillers constitution cour d'Espréménil déclaration délibération demander députés députés du tiers désordres discours discussion districts double représentation duc d'Orléans Duport électeurs envoyés esprits états généraux eût excita Fayette force fût gardes françaises gens gouvernement hommes ibid impôts jour juger l'archevêque l'assemblée nationale l'autorité royale l'état l'Hôtel-de-Ville l'ouverture des états Lally-Tollendal législatif liberté lit de justice lois Louis XVI magistrats magistrature majorité Malouet maréchal de Broglie membres ment ministre Mirabeau monarque motion Mounier moyens multitude municipalités n'était nation Necker nobles noblesse nombre ordres Palais-Royal parlemens parlement personnes peuple populace pouvait pouvoir président prince projet province public publique qu'un raient reine représentans réunion réunir royaume s'était salle séance royale serait seul Sieyès stathouder tiers état tion troubles troupes Versailles veto voix vote voulaient
Pasajes populares
Página 221 - L'Assemblée nationale, considérant qu'appelée à fixer la constitution du royaume, opérer la régénération de l'ordre public, et maintenir les vrais principes de la monarchie, rien ne peut empêcher qu'elle ne continue ses délibérations dans quelque lieu qu'elle soit forcée de s'établir, et qu'enfin partout où ses membres sont réunis, là est l'Assemblée nationale...
Página 240 - Vous venez, Messieurs, d'entendre le résultat de mes dispositions et de mes vues: elles sont conformes au vif désir que j'ai d'opérer le bien public; et si, par une fatalité loin de ma pensée, vous m'abandonniez dans une si -belle entreprise, seul je ferai le bien de mes peuples, seul je me considérerai comme leur véritable représentant...
Página 56 - Le droit des cours de vérifier dans chaque province les volontés du Roi et de n'en ordonner l'enregistrement qu'autant qu'elles sont conformes aux lois constitutives de la province ainsi qu'aux lois fondamentales de l'État...
Página 242 - Cependant, pour éviter toute équivoque et tout « délai, je vous déclare que si l'on vous a chargé de nous « faire sortir d'ici, vous devez demander des ordres pour
Página 236 - Toutes les propriétés sans exception seront constamment respectées, et Sa Majesté comprend expressément sous le nom de propriétés les dîmes, cens, rentes, droits et devoirs féodaux et seigneuriaux, et généralement tous les droits et prérogatives, utiles ou honorifiques, attachés aux terres et aux fiefs ou appartenant aux personnes.
Página 241 - Je vous ordonne, Messieurs, de vous séparer tout de suite, et de vous rendre demain matin , chacun dans les chambres affectées à votre ordre, pour y reprendre vos séances. J'ordonne , en conséquence , au grand maître des cérémonies de faire préparer les salles.
Página 210 - Plus habiles que nous , les héros bataves qui fondèrent la liberté de leur pays prirent le nom de gueux; ils ne voulurent que ce titre , parce que le mépris de leurs tyrans avait prétendu les en flétrir ; et ce titre , en leur attachant cette classe immense que l'aristocratie et le despotisme avilissaient, fut à la fois leur force, leur gloire et le gage de leur succès. Les amis de la liberté...
Página 209 - ... nécessaire. Et moi, messieurs, je crois le veto du roi tellement nécessaire, que j'aimerais mieux vivre à Constantinople qu'en France, s'il ne l'avait pas : oui, je le déclare, je ne connaîtrais rien de plus terrible que l'aristocratie souveraine de six cents personnes, qui demain pourraient se rendre inamovibles, après-demain héréditaires, et finiraient, comme les aristocrates de tous les pays du monde, par tout envahir.
Página 155 - ... dans leur sein, c'est celui-là surtout qu'ils ont frappé, avides qu'ils étaient d'inspirer la terreur par le choix de la victime. Ainsi périt le dernier des Gracques de la main des patriciens; mais, atteint du coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs; et de cette poussière naquit Marius, Marius, moins grand pour avoir exterminé les Cimbres que pour avoir abattu dans Rome l'aristocratie de la noblesse.
Página 437 - Si la puissance exécutrice n'a pas le droit d'arrêter les entreprises du corps législatif, celui-ci sera despotique : car, comme il pourra se donner tout le pouvoir qu'il peut imaginer, il anéantira toutes les autres puissances.