Oeuvres complètes, Volumen27

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Página 195 - ... les provinciaux dont on rit, les niais dont on se moque, les intrigants et les valets de toutes les espèces. La foule des médiocrités est en révolte contre la liberté de la presse : comment, un sot ne sera pas en sûreté ! Cette Charte est véritablement un fléau ! Les petites tyrannies qui ne peuvent s'exercer à l'aise, les abus qui n'ont pas les coudées franches, les sociétés secrètes qui ne peuvent parler sans qu'on les entende, la police qui n'a plus rien à faire, jettent les...
Página 100 - Dites-nous quel jour vous êtes entrés en possession de la gloire, quelles sont vos batailles gagnées, quels sont les immortels services que vous avez rendus au Roi et à la patrie ? Obscurs et médiocres, comme nous, il nous semble que vous ne nous surpassez qu'en témérité. La tyrannie ne saurait résider dans vos faibles mains ; votre conscience vous le dit encore plus haut que nous.
Página 21 - ... confondre avec la licence; on auroit pu dire que les lois actuelles de répression ne suffisent pas, bien qu'elles soient extrêmement dures, bien qu'elles aient obligé par le fait tous les journaux à se renfermer dans de justes limites. Ce n'est pas cela: on ne se plaint pas des journaux , on se plaint des tribunaux! La censure est nécessaire parce que de vrais , de dignes magistrats ont défendu la liberté de la presse , parce qu'ils ont rendu un arrêt dans l'intégrité de leur conscience...
Página 28 - Elles seront exécutées dans chaque partie du royaume, du moment où la promulgation en pourra éire connue. « La promulgation faite par le roi sera réputée connue dans le département de la résidence royale, un jour après celui de la promulgation...
Página 68 - ... pas comme nous besoin de repos , n'entreront point dans ce compromis de lassitude : ils marcheront, et revendiqueront , la Charte à la main , le prix du sang et des larmes de leurs pères. On ne fait point reculer les générations qui s'avancent en leur jetant à la tête des fragments de ruines et des débris de tombeaux. Les insensés qui prétendent mener le passé au combat contre l'avenir sont les victimes de leur témérité : les siècles, en s'abordant, les écrasent.
Página 19 - ... vigueur, en vertu d'une ordonnance du roi délibérée en conseil et contresignée par trois ministres. « Cette disposition cessera de plein droit un mois après l'ouverture de la session des chambres, si pendant ce délai elle n'a pas été convertie en loi. « Elle cessera pareillement de plein droit le jour où...
Página 221 - ... leurs pensées prennent ailleurs leurs racines. Toutefois , messieurs , les générations contemporaines ne meurent pas exactement le même jour : au milieu de la race nouvelle , il reste des hommes du siècle écoulé qui crient que tout est perdu , parce que la société à laquelle ils appartenaient a fini autour d'eux, sans qu'ils s'en soient aperçus. Ils s'obstinent à ne pas croire à cette disparition ; toujours jugeant le présent par le passé , ils appliquent à ce présent des maximes...
Página 252 - Rio démissionnaires ; de sorte que d'après le journal officiel on pourroit croire que ces deux honorables professeurs ont été destitués. On ne sait ce qu'on doit le plus admirer, ou de la justice que se rend la censure en essayant de cacher les sentiments qu'elle inspire, ou de l'obstination des ministres à laisser sur la victime qu'ils ont touchée la tache de leurs mains. ' Journal de
Página 248 - ... comme si l'on n'avoit d'autre défense que l'arbitraire, montre à quel point la raison est détériorée chez les hommes dont nous subissons le système. En second lieu , si vous ne cherchez à défendre que la religion, votre censure ne s'exerce sans doute que sur les articles irréligieux , que sur les journaux impies; or, elle frappe également tous les genres d'articles et toutes les espèces de journaux : expliquez-nous donc cette affaire de conscience. Enfin, vous prétendez soutenir la...
Página 159 - Mais n'allons pas nous laisser leurrer au provisoire ; ne croyons pas naïvement que des ministres quelconques , successeurs des présents ministres, trouvant une loi qui les rendrait seigneurs suzerains des journaux , fussent très-empressés de nous débarrasser de cette loi ; ne croyons pas qu'ils eussent fort à cœur de rendre la liberté à la presse périodique , pour se procurer la satisfaction de voir censurer leurs actes et d'entendre la voix rude de la critique succéder à l'hymne sans...

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