Voyage au pole sud et dans l'Océanie sur les corvettes l'Astrolabe et la Zélée ... pendant 1837-1840, sous le commandement de J. Dumont d'Urville. Histoire du voyage, par m. Dumont d'Urville. 10 tom. [and] Atlas pittoresque. 2 tom, Volumen8

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Página 128 - Leurs murailles droites dépassaient de beaucoup nos mâtures ; elles surplombaient nos navires , dont les dimensions paraissaient ridiculement rétrécies, comparativement à ces masses énormes. Le spectacle qui s'offrait à nos regards était tout à la fois grandiose et effrayant. On aurait pu se croire dans les rues étroites d'une ville de géants. Au pied de ces immenses monuments, nous apercevions de vastes cavernes creusées par la mer, et où les eaux s'engouffraient avec fracas. Le soleil...
Página 159 - J'eusse été heureux, au contraire, d'indiquer à nos émules le résultat de nos recherches, dans l'espérance que cette communication aurait pu leur être utile et élargir le cercle de nos connaissances géographiques.
Página 240 - Parry s'ils en avaient fait usage , ait trompé le capitaine Ross en lui faisant croire que le pôle magnétique austral n'était qu'à 160 milles du lieu de son observation, tandis qu'il en est à plus de 400 milles, d'après les] observations faites dans toute l'étendue du méridien magnétique d'Hobart-Town, tant par MM. Dumoulin et Coupvent que par les navigateurs qui les ont précédés.
Página 183 - E. voyant le terre et s'en approchant de temps en temps .depuis 10 milles jusqu'à 5/4 de mille, selon que la banquise le permettait. > Le 29 janvier, nous entrâmes dans ce que j'ai nommé baie Piners, la seule place où nous eussions pu débarquer sur des rochers nus ; mais nous fûmes repoussés par un de ces coups de vent soudains qui sont ordinaires dans ces mers. Nous sortîmes de cette baie en sondant par 3o brasses.
Página 162 - ... masse de glace compacte et indépendante de toute terre. Les autres, et je partage cette opinion, soutenaient que cette formidable ceinture servait au moins d'enveloppe, de croûte à une base solide, soit terre, soit rochers , soit même bas-fonds épars en avant d'une grande terre. En cela , je me fonde toujours sur le principe qu'aucune glace d'une grande étendue ne peut se former en pleine mer, et qu'il lui faut toujours des points d'appui solides pour lui permettre de s'établir à poste...
Página 162 - Les uns voulaient que ce ne fût qu'une masse de glace compacte et indépendante de toute terre. Les autres, et je partage cette opinion, soutenaient que cette formidable ceinture servait au moins d'enveloppe, de croûte à une base solide, soit terre, soit rochers , soit même bas-fonds épars en avant d'une grande terre. En cela , je me fonde toujours sur le principe qu'aucune glace d'une grande étendue ne peut se former en pleine mer, et qu'il lui faut toujours des points d'appui solides pour...
Página 184 - ... étaient telles qu'elles ne laissèrent que peu ou même aucun doute dans mon esprit qu'il n'y eût là une ligne continue de côtes qui méritât le nom que nous lui avons donné de continent antarctique.
Página 128 - Le spectacle qui s'offrait à nos regards était tout à la fois grandiose et effrayant. On aurait pu se croire dans les rues étroites d'une ville de géants. Au pied de ces immenses monuments, nous apercevions de vastes cavernes creusées par la mer et où les eaux s'engouffraient avec fracas. Le soleil dardait ses rayons obliques sur d'immenses parois de glace, semblables à du cristal. Il y avait là des effets d'ombre et de lumière vraiment magiques et saisissants. Du haut de ces montagnes...
Página 166 - Je pensai qu'il y aurait de la cruauté à abuser de leur courage et de la confiance qu'ils m'avaient témoignée en me suivant jusqu'ici sans murmurer, si je voulais les entraîner à des périls sans cesse renaissants. Je réfléchis que des travaux importants et une longue navigation réclamaient encore leur concours et leurs forces pour huit mois au moins. Enfin, je puis l'avouer sans rougir, j'étais moi-même très fatigué du rude métier que...
Página 194 - Un peu après huit heures, j'entendis le bruit de la mer qui se brisait contre une montagne de glace peu éloignée du bâtiment ; j'en prévins le lieutenant Wilkes, qui monta sur le pont. Le brouillard s'éleva petit à petit, de sorte que nous pûmes voir les glaces ; et bientôt après le temps devint assez clair. M. Wilkes regarda tout autour, et donna quelques ordres relativement à la route du bâtiment.

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