Musée des familles: lectures du soir, Volumen26

Portada
Bureaux du Musée des Familles, 1859
 

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 164 - Quand nous nous en fûmes approchés, nous découvrîmes dans une niche qui était dans une palissade une Diane à l'âge de onze ou douze ans, et plus belle que les forêts de Grèce et de Thessalie ne l'avaient jamais vue.
Página 348 - Basile, équivalant elle seule à une ville, la forteresse et les constructions de la rive droite forment un ensemble dont il est impossible de se faire une idée quand on ne l'a pas vu. Mais une pensée triste vient diminuer l'impression ressentie. Cette belle ville, résultat de plusieurs milliards employés à sa construction, ne peut être conservée qu'au prix de continuelles dépenses et de réparations constantes à cause de la rigueur de son climat destructeur.
Página 165 - Lisieux d'aller se promener dans la prairie. Quand il fut assez près de ces roches pour entrevoir à travers les feuilles des arbres, il aperçut en divers endroits je ne sais quoi de brillant.
Página 353 - ... l'attachement à nos amis, la fidélité pour tout le monde, la modération dans la prospérité, la fermeté dans les malheurs, le courage pour dire toujours hardiment la vérité, l'horreur de la flatterie. Voilà quels sont les peuples que nous t'offrons pour voisins et pour alliés. Si les dieux irrités t'aveuglent jusqu'à...
Página 344 - Mais je me suis bien gardé de faire rien chanter qui fût nécessaire à l'intelligence de la pièce, parce que communément les paroles qui se chantent étant mal entendues des auditeurs, pour la confusion qu'y apporte la diversité des voix qui les prononcent ensemble, elles auraient fait une grande obscurité dans le corps de l'ouvrage, si elles avaient eu à les instruire de quelque chose qui fût important.
Página 121 - Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte, Le pin verse son baume et sa sève qui bout, Et se tient toujours droit sur le bord de la route, Comme un soldat blessé qui veut mourir debout.
Página 121 - ON ne voit en passant par les Landes désertes, Vrai Sahara français, poudré de sable blanc, Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eaux vertes D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc; Car, pour lui dérober ses larmes de résine, L'homme, avare bourreau de la création, Qui ne vit qu'aux dépens de ceux qu'il assassine, Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon ! Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte, Le pin verse son baume et sa sève...
Página 97 - Et dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se délecte et s'enivre ! Aussi, sans me lasser, tous les jours je revois Le haut des toits de chaume et le bouquet de bois, Au vieux puits la servante allant...
Página 226 - Polyeucte a mis au monde ses chefs-d'œuvre. Il ne se doutait guère, cet innocent génie, qu'il éteignait sa flamme, et qu'il compromettait sa gloire à végéter dans ce manoir obscur, content de son frugal repas, craignant Dieu, respectant le devoir et la règle, sans voyager autrement qu'en pensée, sans autres aventures que celles de ses héros, et ne se croyant pas le cœur vide, ne cherchant pas d'émotions loin de lui, lorsqu'il avait la joie de créer de beaux vers, et de sentir autour...
Página 229 - A même temps j'ai vu sur le bord d'un ruisseau La cane s'humecter de la bourbe de l'eau, D'une voix enrouée et d'un battement d'aile , Animer le canard qui languit auprès d'elle.

Información bibliográfica