Histoire du Brésil français au seizième siècle

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Maisonneuve et cie, 1878 - 512 páginas
 

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Página 86 - Il faut qu'ils aient bu de la poussière du cœur du roi Alexandre, pour montrer une ambition si démesurée. Ils croient tenir dans une seule main ce qu'ils ne pourraient embrasser avec toutes les deux, et il semble que Dieu ne fit que pour eux les mers et la terre et que les autres nations ne sont pas dignes de naviguer.
Página 15 - Diégo et la couronne de Castille, dix témoins déposèrent dans l'instruction que l'Amiral demandait à Pinçon si l'on était en bonne voie, et que Pinçon avait toujours répondu négativement jusqu'à ce qu'on eût pris la direction du sud-ouest. Colomb marchait en homme qui n'a fait que rêver ce qu'il exécute (2), et Pinçon comme s'il cherchait un chemin autrefois parcouru par lui : Il était si convaincu, si sûr de lui-même, que Colomb finit par l'écouter. Quelques jours plus tard on...
Página 85 - Il faut que les Portugais aient bu de la poussière du cœur du roi Alexandre, pour montrer une ambition si démesurée. Ils croient tenir dans une seule main ce qu'ils ne pourraient embrasser avec toutes les deux , et il semble que Dieu ne fit que pour eux les mers et la terre...
Página 135 - CJ) 20 boys etoit batellé par gondolles et esquiffes, en un grand navire à deux Hunes ou gabyes radiant sur ses ancres: laquelle estoit bravement enfunaillée et close sur son belle de paviers aux armaries de France, entremeslées de croix blanches, et pontée...
Página 124 - Ils mènent ordinairement guerre les ungs contre les autres, c'est assavoir ceulx des montagnes contre ceulx du borl de la mer. Geste région est frétille en milcq et manioc qui est une racine blanche de quoy ils font de la farine pour menger, car ils ne font point de pain ; aussy y at-il force naveaux de trop meilleur...
Página 73 - Français étaient les alliés de ses vainqueurs et se prétendit leur ami (2). « Sachant qu'il y avait des Français dans le pays, raconte-t-il, et qu'il venait souvent des vaisseaux de cette nation, je persistai toujours à dire que j'étais leur ami, et je les priai de m'épargner jusqu'à ce que ceux-ci arrivassent et me reconnussent. Ils me gardèrent donc avec soin jusqu'à l'arrivée de quelques (1) LÉRY, ouv.
Página 16 - Colomb, est-il bien le même, dira-t-on, que le Pinçon, lieutenant de Cousin? En 1489, le Pinçon de Cousin fut renvoyé de Dieppe, et deux ans et demi plus tard l'escadre de Colomb entrait dans l'Atlantique. Pinçon avait donc eu le temps de revenir en Castille, de s'entendre avec ses frères et de préparer son expédition. Sans insister sur la similitude absolue du nom, à tout le moins fort probante, nous remarquerons encore que les caractères présentent une grande analogie : hauteur, emportement,...
Página 94 - Pèlérine et l'expédition de Sousa : nous allons successivement les passer en revue. Le roi Jean III avait appris qu'une flotte française se disposait à piller les établissements portugais du Brésil. En réalité cette flotte se composait de deux navires et d'une galéasse, dont les armateurs se nommaient Ivon Cretugan, Jean Bureau, Jean Jamet et Guerret Mathurin Tournemouche (1). Deux de ces navires étaient Normands, le troisième appartenait à un armateur de Saint-Paul en Bretagne (2)....
Página 11 - XVe siècle, était à la fois notre grand port de commerce et notre grand port militaire, notre Marseille et notre Brest. Ses négociants étaient aussi actifs que ses corsaires étaient braves.
Página 132 - I, pp. 126, 1738) parle de la fête de 1550 ; il connaissait probablement la Déduction de la Somptueuse entrée, mais il l'avait ou mal lue ou copiée avec négligence, car il n'hésite pas à faire danser trois cents Brésiliens sur les bords de la Seine, tandis que le récit authentique n'en admet qu'une cinquantaine...

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