Journal de Cléry: suivi des dernières heures de Louis SeizeBaudouin frères, 1825 - 344 páginas |
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Pasajes populares
Página 115 - Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union , comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Página 114 - Je recommande mes enfants à ma femme; je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux. Je lui recommande surtout d'en faire de bons chrétiens et d'honnêtes hommes; de ne leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s'ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l'éternité.
Página 113 - ... profond que j'ai d'avoir mis mon nom( quoique cela fût contre ma volonté ) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l'Église catholique, à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir...
Página 116 - Dans la situation où sont encore les choses je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement ; mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.
Página 97 - Je ne vous demande pas de faire part à la' Convention de mon offre , car je suis bien éloigné de me croire un personnage assez important pour qu'elle s'occupe de moi; mais j'ai été appelé deux fois au conseil de celui...
Página 98 - Mais j'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître, dans le temps que cette fonction était ambitionnée par tout le monde; je lui dois le même service, lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse.
Página 287 - J'avoue que les preuves multipliées que j'avais données dans tous les temps de mon amour pour le peuple, et la manière dont je m'étais toujours conduit, me paraissaient devoir prouver que je craignais peu de m'exposer pour épargner son sang, et éloigner à jamais de moi une pareille imputation.
Página 114 - ... autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur, qui souffrent depuis long-temps avec moi , de les soutenir par sa grâce s'ils viennent à me perdre et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable.
Página 288 - Desèze et Tronchet ne me doivent rien ; ils me donnent leur temps , leur travail , et peut-être leur vie. Comment reconnaître un tel service ? Je n'ai plus rien ; quand je leur ferais un legs, il ne serait pas acquitté : d'ailleurs, ce n'est pas la fortune qui acquitte une telle dette.
Página 112 - Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d'après ses mérites , mais par ceux de Nôtre-Seigneur Jésus-Christ , qui s'est offert en sacrifice à Dieu son Père pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.