Histoire de René d'Anjou: roi de Naples, duc de Lorraine et cte de Provence, Volumen3

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Página 63 - Sire, je me recommande à vostre bonne « grâce , tant et si très humblement comme « je puis. .. et vous plaise savoir, sire, que...
Página 183 - un petit coffre rempli de reli« ques précieuses, parmi lesquelles on remar« quait entr'autres la ceinture de Ste. Cathe« rine de Sienne. » un cygne pour supports. On lisait en-dessous la célèbre devise: « arco per lentare, piaga « non sana. » Le sarcophage offrait ces deux inscriptions. « Ci gist le cueur de très hault et puissant « roy René, roy de Jérusalem et de Sicile, « duc d'Anjou et de Bar, comte de Provence...
Página 185 - France, on vit un être abject se jouer stupidement de l'un des nobles cœurs que trois siècles avaient respectés! IX. L'histoire parle peu de la reine Jeanne de Laval, qui par la pureté de ses mœurs et la douceur inaltérable de son caractère, sut conserver la confiance et l'affection entière de René, en même temps qu'elle en inspirait à chacun des enfants d'Isabelle de Lorraine. On sait seulement qu'accompagnant partout le roi son époux, n'ayant d'autre volonté que la sienne, prévenant...
Página 108 - rebours la discorde lui est très desplaisante, « nous considérons par mesme moyen pro« fondement, que si les troubles, tumultes « et remuements viennent tour à tour plus « loin, ils pourront allumer le feu et plu« sieurs scandales et malheurs, parce que nous « prenons un singulier plaisir de complaire et « demeurer sur la parole de vérité. etc, etc.» René écrivait en même temps à Louis XI, « qu'il prenait à témoin Dieu et les hommes, « de quelle foi et bienveillance il avait...
Página 251 - Et que telle est ma destinée. De moi pour aultre, abandonnée, Ne serez... mais si fort aimée, Que devriez bien estre contente. Après une seule exceptée, Je vous servirai cette année, Ma doulce valentine gente. Or me soit par vous ordonnée, S'il vous plaist à ceste journée. Va (vôtre) volonté doulce et plaisante.
Página 218 - Grillon : je vous aime à tort et à travers, René appelait ses bons amis et ses compères, quelques hommes dont le dévouement lui était connu, et Stanislas, dans une foule de lettres originales que nous possédons, nomme son chérissime, celui auquel elles sont adressées. On pouvait donc dire de ces souverains adorés, ce que Pline ajoutait à l'éloge de Trajan (*); « ils avaient des amis, parcequ'ils « étaient eux-mêmes capables de l'être. » Stanislas le prouva à Charles XII qu'il n'abandonna...
Página 254 - II a passé maintes saisons . Que me suis aux armes rendu: Bien assailly bien défendu. • Dans un autre rondel, René paraît gémir d'une séparation et vient confier sa peine à l'aimable prince: (p. 326.
Página 232 - Une fois fus, sur toutes femmes belleMais par la mort, suis devenue telle!.. Ma chair estoit, très belle, fraische, et tendre.. Or, est-elle toute tournée en cendre. Mon corps estoit très plaisant et trêsgent, Je me souloye souvent vestir de soye....
Página 96 - Laval , à la translation qui en fut faite de la chapelle de son château d'Angers, dans l'église qui devait la posséder. Jean Perrot, confesseur de René et son ambassadeur à Rome, prêcha le jour de celle cérérnonie, et dans le cours de son sermon,
Página 295 - ... depuis vingt cinq. Le père Marini le trouva un jour riant aux éclats dans sa cellule , et ne fut pas peu surpris en apprenant qu'il composait une chanson pour la fête de Noël, après la bénédiction du vinPour mieux convaincre ses auditeurs de la vérité de son récit, le prédicateur citait en chaire, quelques vers de l'ancienne chanson. « Pendant que j'étais à Angers, à la suite du roi René, « dit-il ailleurs, j'allai voir un vivier que ce prince avait « fait construire, et auprès...

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