Recueil de poésies lyriques chrétiennes, chants religieux tirés des auteurs français des xviie, xviiie et xixe siècles. Ouvrage composé et revu par J.M. Hainglaise, Volumen1

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Página 210 - Où pourrai-je trouver la paix? Je veux, et n'accomplis jamais. Je veux ; mais ( ô misère extrême ! ) Je ne fais pas le bien que j'aime, Et je fais le mal que je hais.
Página 171 - J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant : Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La mort, déployant ses ailes, Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et, dans cette nuit funeste, Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ! votre main réclame I f ' Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus.
Página 105 - S'élève au créateur du jour et de la nuit , Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage. Voilà le sacrifice immense , universel ! L'univers est le temple , et la terre est l'autel ; Les cieux en sont le dôme , et ses astres sans nombre , Ces feux demi-voilés, pâle ornement de l'ombre , Dans...
Página 10 - Les cieux instruisent la terre A révérer leur auteur. Tout ce que leur globe enserre Célèbre un Dieu créateur. Quel plus sublime cantique Que ce concert magnifique De tous les célestes corps ! Quelle grandeur infinie , Quelle divine harmonie Résulte de leurs accords...
Página 72 - Les grandes vérités que je vais révéler. " L'homme en sa propre force a mis sa confiance ; Ivre de ses grandeurs et de son opulence , L'éclat de sa fortune enfle sa vanité. Mais , ô moment terrible , ô jour épouvantable , Où la mort saisira ce fortuné coupable , Tout chargé des liens de son iniquité! Que deviendront alors , répondez , grands du monde , Que deviendront ces biens où votre espoir se fonde , Et dont vous étalez l'orgueilleuse moisson...
Página 233 - Ici viennent mourir les derniers bruits du monde ; Nautoniers sans étoile, abordez ! c'est le port : Ici l'âme se plonge en une paix profonde, Et cette paix n'est pas la mort. Ici jamais le ciel n'est orageux ni sombre...
Página 107 - M'inonde de chaleur, de vie et de lumière, Dans ses puissants rayons, qui raniment mes sens, Seigneur, c'est ta vertu, ton souffle que je sens : Et quand la nuit, guidant son cortège d'étoiles, Sur le monde endormi jette ses sombres voiles, Seul, au sein du désert et de l'obscurité, Méditant de la nuit la douce majesté, Enveloppé de calme, et d'ombre, et de silence, Mon âme de plus près adore ta présence ; D'un jour intérieur je me sens éclairer, Et j'entends une voix qui me dit d'espérer....
Página 108 - C'est le voile qui tombe entre ta face et moi. Hâte pour moi, Seigneur, ce moment que j'implore> Ou, si dans tes secrets tu le retiens encore, Entends du haut du ciel le cri de mes besoins ! L'atome et l'univers sont l'objet de tes soins : Des dons de ta bonté soutiens mon indigence ; Nourris mon corps de pain, mon âme d'espérance ; I.
Página 181 - La foudre te loue Et combat pour toi ; L'éclair, la tempête, Couronnent ta tête D'un triple rayon ; L'aurore t'admire, Le jour te respire, La nuit te soupire, Et la terre expire D'amour à ton nom ! Et moi, pour te louer, Dieu des soleils, qui suis-je ? Atome dans l'immensité, Minute dans l'éternité, Ombre qui passe et qui n'a plus été, Peux-tu m'entendre sans prodige ? Ah! le prodige est ta bonté! Je ne suis rien, Seigneur, mais ta soif me dévore ; L'homme est néant, mon Dieu, mais ce...
Página 105 - Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire, Descend avec lenteur de son char de victoire. Le nuage éclatant qui le cache à nos yeux Conserve en sillons d'or sa trace dans les cieux.

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