Essai sur l'analogie des langues

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Bintot, 1838 - 210 páginas
 

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Página 200 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est rien; ils sont...
Página 125 - Oui, brebis chéries, Qu'avec tant de soin J'ai toujours nourries, Je prends à témoin Ces bois, ces prairies, Que si les faveurs Du dieu des pasteurs Vous gardent d'outrages Et vous font avoir, Du matin au soir, De gras pâturages, J'en conserverai, Tant que je vivrai, La douce mémoire; Et que mes...
Página 201 - N'ESPÉRONS plus, mon âme, aux promesses du monde : Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre : C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.
Página 201 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Página 125 - L'honneur et la joie; Vous qui, gras et beau, Me donniez sans cesse Sur l'herbette épaisse Un plaisir nouveau? Que je vous regrette ! Mais il faut céder : Sans chien, sans houlette, Puis-je vous garder ? L'injuste fortune Me les a ravis. En vain j'importune Le Ciel par mes cris; II rit de mes craintes, Et, sourd à mes plaintes, Houlette ni chien, II ne me rend rien. Puissiez-vous, contentes Et sans mon secours, Passer d'heureux jours, Brebis innocentes, Brebis mes amours ! Que Pan vous défende...
Página 125 - D'une amitié tendre; Mais son long courroux Détruit, empoisonne Tous mes soins pour vous, Et vous abandonne Aux fureurs des loups. Seriez-vous leur proie, Aimable troupeau, Vous, de ce hameau L'honneur et la joie; Vous qui, gras et beau. Me donniez sans cesse Sur l'herbette épaisse Un plaisir nouveau? Que je vous regrette ! Mais il faut céder : Sans chien, sans houlette, Puis-je vous garder?
Página 164 - Avoir parcouru l'un et l'autre hémisphère, traversé les continents et les mers, surmonté les sommets sourcilleux de ces montagnes embrasées, où des glaces éternelles bravent également et les feux souterrains et les ardeurs du midi; s'être livré à la pente précipitée de ces cataractes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que descendre des nues; avoir pénétré dans ces vastes déserts, dans ces solitudes immenses, où l'on trouve à peine quelques vestiges...
Página 191 - Pour l'amour de Dieu et pour le peuple chrétien et notre commun salut, de ce jour en avant, en tant que Dieu me donnera de savoir et de pouvoir, je...
Página 191 - Karle ici présent, par aide et en toute chose, comme il est juste qu'on soutienne son frère, tant qu'il fera de même pour moi. Et jamais avec Lother je ne ferai aucun accord qui de ma volonté soit au détriment de mon frère.
Página 148 - ... considérable de mots dont on sente bien la force, et dont on soit en état de faire une juste application. Or tout cela ne se peut faire qu'en expliquant les auteurs, qui sont comme un dictionnaire vivant et une grammaire parlante, où l'on apprend par l'expérience même la force et le véritable usage des mots , de> phrases et des règles de la syntaxe.

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