La littérature française de la jeunesse, Volumen1

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chez Bossange Barthès, 1830 - 1196 páginas
 

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Página 354 - Eclate par soi-même, et moi par ma grandeur. Si du côté des dieux je cherche l'avantage, Ronsard est leur mignon et je suis leur image. Ta lyre, qui ravit par de si doux accords...
Página 293 - La terreur de son nom rendra nos villes fortes, On n'en gardera plus ni les murs ni les portes, Les veilles cesseront au sommet de nos tours ; Le fer, mieux employé, cultivera la terre ; Et le peuple, qui tremble aux frayeurs de la guerre, Si ce n'est pour danser, n'orra plus de tambours.
Página 293 - Conforme donc, Seigneur, ta grâce à nos pensées ; Ote-nous ces objets qui des choses passées Ramènent à nos yeux le triste souvenir ; Et, comme sa valeur, maîtresse de l'orage, A nous donner la paix a montré son courage. Fais luire sa prudence à nous l'entretenir. Il n'a point son espoir au nombre des armées Étant bien assuré que ces vaines fumées N'ajoutent que de l'ombre à nos obscurités. L'aide qu'il veut avoir, c'est que tu le conseilles : Si tu le fais.
Página 106 - On doit le temps ainsi prendre qu'il vient: Tout dit que pas ne dure la fortune. Un temps se part, et puis l'autre revient: On doit le temps ainsi prendre qu'il vient. Je me comforte en ce qu'il me souvient Que tous les mois avons nouvelle lune: On doit le temps ainsi prendre qu'il vient: Tout dit que pas ne dure la fortune.
Página 256 - N'a c'y de moi que la moitié: Une part te reste , elle est tienne ; Je la fie à ton amitié Pour que de l'autre il te souvienne.
Página 189 - En l'amitié ^ de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes.
Página 430 - Je n'y suis point touché de l'amour des trésors, Je n'y demande pas d'augmenter mon partage. Le bien qui m'est venu des pères dont je sors Est petit pour la cour, mais grand pour le village. Depuis que je...
Página 300 - La terre en tous endroits produira toutes choses. Tous métaux seront or, toutes fleurs seront rosés. Tous arbres oliviers; L'an n'aura plus d'hiver, le jour n'aura plus d'ombre» Et les perles sans nombre Germeront dans la Seine au milieu des graviers.
Página 428 - Las d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands, et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.
Página 297 - Avez toujours des fleurs, et des ombrages verts, Non sans quelque démon qui défend aux hivers D'en effacer jamais l'agréable peinture ; Lieux qui donnez aux cœurs tant d'aimables désirs, Bois, fontaines, canaux, si parmi vos plaisirs Mon humeur est chagrine, et mon visage triste, Ce n'est point qu'en effet vous n'ayez des appas ; Mais, quoi que vous ayez, vous n'avez point Caliste, Et moi je ne vois rien quand je ne la vois pas.

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