Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, dans le milieu du quatrième siècle avant l'ère vulgaire, Volumen2

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Sanson & Cie., 1793
 

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Página 233 - Les ennemis , effrayés à son approche , s'ébranlent et prennent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il n'est plus le maître, et se trouve enveloppé par un corps de Spartiates qui font tomber sur lui une grêle de traits. Après avoir long-temps écarté la mort, et fait mordre la poussière à une foule de guerriers , il tomba percé d'un javelot, dont le fer lui resta dans la poitrine. L'honneur de l'enlever engagea...
Página 110 - Gouvernements sont attaqués de maladies incurables, que les affaires des mortels sont, pour ainsi dire, désespérées, et qu'ils ne seront heureux que lorsque la Philosophie se chargera du soin de les conduire. Ainsi, renonçant à son projet, il résolut d'augmenter ses connaissances, et de les consacrer à notre instruction.
Página 66 - Heureux celui qui près de toi soupire , Qui sur lui seul attire ces beaux yeux , Ce doux accent et ce tendre sourire ! Il est égal aux dieux.
Página 111 - , répondit Platon. Cette réponse pensa lui coûter la vie. Denys ne lui permit de s'embarquer sur une galère qui retournait en Grèce qu'après avoir exigé du commandant qu'il le jetterait à la mer, ou qu'il s'en déferait comme d'un vil esclave.
Página 66 - ... je demeure sans voix. Je n'entends plus, un voile est sur ma vue, je rêve et tombe en de douces langueurs: et sans haleine, interdite, éperdue, je tremble, je me meurs.
Página 234 - Il craignit que son bouclier ne fût tombé entre les mains de l'ennemi ; on le lui montra, et il le baisa, comme l'instrument de sa gloire. Il parut inquiet sur le sort de la bataille ; on lui dit que les Thébains l'avaient gagnée. " Voilà qui est bien," répondit-il ; "j'ai assez vécu.
Página 233 - ... s'ébranlent et prennent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il n'est plus le maître, et se trouve enveloppé par un corps de Spartiates qui font tomber sur lui une grêle de traits. Après avoir longtemps écarté la mort, et fait mordre la poussière à une foule de guerriers, il tomba percé d'un javelot, dont le fer lui resta dans la poitrine. L'honneur de l'enlever engagea une action aussi vive, aussi sanglante que la première. Ses compagnons, ayant redoublé leurs efforts,...
Página 87 - ... était maître des siennes. Mais ce qui accéléra ses succès , ce fut la force de son caractère. Son âme indépendante et altière fut indignée de bonne heure de la domination que les Lacédémoniens et les Athéniens avaient exercée sur les Grecs en général, et sur les Thébains en particulier. Il leur voua une haine qu'il aurait renfermée en...
Página 311 - ... dû se multiplier parmi les Athéniens, leur goût insatiable pour les nouvelles, suite de l'activité de leur esprit et de l'oisiveté de leur vie, les force à se rapprocher les uns des autres. Ce goût si vif qui leur a fait donner le nom de Bayeurs ou...
Página 87 - J'en omets plusieurs qui se sont passés sous mes yeux; et je n'ajoute qu'une réflexion. 'Epaminondas, sans ambition, sans vanité, sans intérêt, éleva en peu d'années sa nation au point de grandeur où nous avons vu les Thébains. Il opéra ce prodige, d'abord par l'influence de ses vertus et de ses talents. En même temps qu'il dominait sur les esprits par la supériorité de son génie et de ses lumières, il disposait à son gré des passions des autres, parce qu'il était maître des siennes....

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