Histoire du règne de Louis-Philippe 1er, 1830 à 1848, Volumen2

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V. Lecou, 1856
 

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Página 71 - Ney, si parmi les pairs qui siégent dans cette enceinte, il en est un qui se trouve blessé de mes paroles, qu'il fasse une proposition contre moi, qu'il me dénonce à cette barre, j'y comparaîtrai. Je serai fier d'être le premier homme de la génération de 1830 qui viendra protester ici, au nom de la France indignée, contre cet abominable assassinat ! » Le président interrompt encore l'orateur : « Défenseur, je vous retire la parole.
Página 134 - Soldats français, quels que soient vos antécédents, venez tous vous ranger sous le drapeau tricolore régénéré ; il est l'emblème de vos intérêts et de votre gloire. La patrie divisée, la liberté trahie, l'humanité souffrante, la gloire en deuil comptent sur vous : Vous serez à la hauteur des destinées qui vous attendent. • Soldats de la république , soldats de l'empire , que mon nom réveille en vous votre ancienne ardeur.
Página 82 - En conséquence, les accusés refusent désormais de participer, par leur présence, à des débats où la parole est interdite et aux défenseurs et aux accusés, et, convaincus que le seul recours des hommes libres est dans une inébranlable fermeté , ils déclarent qu'ils ne se présenteront...
Página 15 - Pressée par les circonstances et par les mesures ordonnées » par le gouvernement, quoique j'eusse les motifs les plus graves » pour tenir mon mariage secret, je crois devoir à moi-même, » ainsi qu'à mes enfants, de déclarer m'être mariée secrètement » pendant mon séjour en Italie. » De la citadelle de Blaye, ce 22 février 1833.
Página 151 - Voilà le but vers lequel je marche aujourd'hui. Mais je veux que cette prépondérance soit stable et honorable, et pour cela il faut que les classes moyennes ne soient ni violentes et anarchiques, ni envieuses et subalternes. On parle beaucoup depuis quelque temps de bourgeoisie, de démocratie, de France nouvelle... On s'en fait, à mon avis, une fausse idée. Ne croyez pas que la classe moyenne actuelle ressemble à la bourgeoisie...
Página 214 - La France trahie, le sang de nos frères égorgés, crie vers vous et demande vengeance; qu'elle soit terrible, car elle a trop tardé; périsse enfin l'exploitation, et que l'égalité...
Página 121 - Eh bien, Monsieur, vous m'avez menacé d'une biographie ? La chance des armes peut tourner contre moi. Cette biographie, vous la ferez alors, Monsieur; mais, dans ma vie privée et dans ma vie politique, si vous la faites loyalement, vous ne trouverez rien qui ne soit honorable, n'est-ce pas, Monsieur ? « — Oui, Monsieur, répondit M. de Girardin.
Página 235 - Des ruelles latérales, formées par la destruction des parties marneuses, se succèdent jusqu'à la seconde porte, où un mulet chargé peut à peine passer. La troisième est à quinze pas plus loin, en tournant à droite. La quatrième porte, plus large que les autres, est à cinquante pas de la troisième ; puis le défilé, toujours étroit, s'élargit un peu, et ne dure guère plus de trois cents pas. C'est...
Página 81 - M. le président à faire sortir de l'audience et faire conduire en prison tout accusé qui troublera l'ordre, à la charge par le greffier de tenir note des débats et d'en rendre compte à l'accusé expulsé, à l'issue de l'audience, pour l'affaire être ainsi continuée dans son ensemble, tant à l'égard des accusés présents de fait à l'audience qu'à l'égard de ceux que leurs violences en auront fait expulser.
Página 182 - Nous en sommes convaincus, sire, l'intime union des pouvoirs contenus dans leurs limites constitutionnelles peut seule fonder la sécurité du pays et la force de votre Gouvernement. Une Administration ferme, habile, s'appuyant sur les sentiments généreux, faisant respecter au dehors la dignité de votre trône et le couvrant au dedans de sa responsabilité, est le gage le plus sûr de ce concours que nous avons tant à cœur de vous prêter.

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