Génie du Christianisme: ou Beaute's de la religion chrétienne, Volumen1

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Chez Migneret, imprimeur, 1802
 

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Página 104 - Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu, tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
Página 228 - La grandeur, l'étonnante mélancolie de ce tableau ne sauraient s'exprimer dans les langues humaines; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain dans nos champs cultivés l'imagination cherche à s'étendre; elle rencontre de toutes parts les habitations des hommes: mais dans ces...
Página 227 - ... ou formaient dans les cieux des bancs d'une ouate éblouissante , si doux à l'œil , qu'on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité.
Página 249 - LA conscience fournit une seconde preuve de l'immortalité de notre âme. Chaque homme a au milieu du cœur un tribunal où il commence par se juger soi-même, en attendant que l'Arbitre souverain confirme la sentence. Si le vice n'est qu'une conséquence physique de notre organisation, d'où vient cette frayeur qui trouble les jours d'une prospérité coupable? Pourquoi le remords est-il si terrible , qu'on préfère de se soumettre à la pauvreté et à toute la rigueur de la vertu , plutôt que...
Página 47 - Tous ces éléments n'ont rien qui fasse la mémoire, l'intelligence, la réflexion; qui puisse rappeler le passé, prévoir l'avenir, embrasser le présent. Jamais on ne trouvera d'où l'homme reçoit ces divines qualités , à moins que de remonter à un Dieu.
Página 21 - Nous aimons et cette parole intérieure et l'esprit où elle naît; et en l'aimant nous sentons en nous quelque chose qui ne nous est pas moins précieux que notre esprit et notre pensée, qui est le fruit de l'un et de l'autre, qui les unit, qui s'unit à eux, et ne fait avec eux qu'une même vie.
Página 181 - Le chant est aussi souvent la marque de la tristesse que de la joie : l'oiseau qui a perdu ses petits chante encore ; c'est encore l'air du temps du bonheur qu'il redit, car il n'en sait qu'un ; mais, par un coup de son art, le musicien n'a fait que changer la clef, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la douleur.
Página 239 - C'est lorsque nous sommes éloignés de notre pays, que nous sentons surtout l'instinct qui nous y attache. Au défaut de...
Página 188 - Ceux qui, de nos hivers redoutant le courroux, Vont se réfugier dans des climats plus doux , Ne laisseront jamais la saison rigoureuse Surprendre parmi nous leur troupe paresseuse. Dans un sage conseil par les chefs assemblé , Du départ général le grand jour est réglé ; Il arrive ; tout part : le plus jeune peut-être Demande en regardant les lieux qui l'ont vu naître , Quand viendra ce printemps par qui tant d'exilés Dans les champs paternels se verront rappelés.
Página 285 - Le jour n'y finit point, et la nuit, avec ses sombres voiles, y est inconnue; une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces hommes justes, et les environne de ses rayons comme d'un vêtement. Cette lumière n'est point semblable à la lumière sombre qui éclaire les yeux des misérables mortels, et qui n'est que ténèbres : c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière; elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais que les rayons du soleil ne...

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