Oeuvres: Collationnées sur les anciennes éditions et sur les manuscrits; avec des notes historiques et littéraires, et des recherches sur sa vie, sa famille et ses ouvrages, Volumen1

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C.H. Langlois, 1830
 

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Página lxxvii - C'est peu qu'en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d'esprit semés de temps en temps pétillent.
Página 19 - L'esprit de l'homme est naturellement plein d'un nombre infini d'idées confuses du vrai, que souvent il n'entrevoit qu'à demi ; et rien ne lui est plus agréable que lorsqu'on lui offre quelqu'une de ces idées bien éclaircie et mise dans un beau jour. Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue ni dû avoir ; c'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde et que quelqu'un...
Página 142 - En quelque endroit que j'aille , il faut fendre la presse D'un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse. L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé ; Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé.
Página cxlii - D***, avec le Traité du Sublime ou du Merveilleux dans le Discours, traduit du grec de Longin.
Página 204 - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité ; A Malherbe, à Racan préférer Théophile Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
Página 22 - ... ouvrage. Le gros des hommes peut bien, durant quelque temps, prendre le faux pour le vrai, et admirer de méchantes choses ; mais il n'est pas possible qu'à la longue une bonne chose ne lui plaise...
Página 129 - S'est couvert mille fois d'une noble poussière : Mais la postérité d'Alfane et de Bayard, Quand ce n'est qu'une rosse, est vendue au hasard. Sans respect des aïeux dont elle est descendue, Et va porter la malle, ou tirer la charrue.
Página 249 - C'est chez elle toujours que les fades auteurs S'en vont se consoler du mépris des lecteurs. Elle y reçoit leur plainte ; et sa docte demeure Aux Perrins , aux Coras , est ouverte à toute heure.
Página 19 - ... eux-mêmes avouent qu'ils se sont trompés en lui donnant leur approbation. Que si on me demande ce que c'est que cet agrément et ce sel, je répondrai que c'est un je ne sais quoi qu'on peut beaucoup mieux sentir que dire.
Página 145 - Au milieu de la paix font voir les barricades. On n'entend que des cris poussés confusément : Dieu pour s'y faire ouïr tonnerait vainement. Moi donc, qui dois souvent en certain lieu me rendre, Le jour déjà baissant, et qui suis las d'attendre, Ne sachant plus tantôt à quel saint me vouer, Je me mets au hasard de me faire rouer.

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