Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderneP. Pourrat frères, 1839 |
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
acte aime amour Andromaque arts assez beau beautés belle Boileau Britannicus Burrhus caractère César Chimène chose Cinna cœur Corneille crime Curiaces d'Andromaque d'Auguste d'Hermione défauts diction dire doit donner dramatique Émilie ennemis esprit eût Félix Fontenelle frère génie genre gloire goût Grecs hémistiche Héraclius Hermione Hérode heureux homme Horaces idées imité j'ai jamais Jodelle jours Junie l'amour l'art l'auteur l'autre l'esprit langage langue long-temps malheureux Mariamne Marot ment mérite monde morceaux mort Narcisse NÉARQUE neille Néron Nicomède noble Oreste ouvrages parler passion Pauline pense père personnages Phénice pièce poëme poésie poëte poétique Polyeucte Pompée premier prince Pyrrhus qu'un Racan Racine raison reste rien rime Rodrigue rôle Romains Rome Ronsard s'il Sabine sang scène Sénèque sentimens sentiment serait Sertorius seul siècle sonnet Sophonisbe sort spectateur style sublime succès sujet Syphax talent théâtre tion tragédie tragique trouve tyran venger vérité versification veut Viriate Voilà Voltaire vrai yeux
Pasajes populares
Página 101 - Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre, D'arbitres de...
Página 104 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Página 373 - Mais je veux que ma mort te soit même inutile : Ne crois pas qu'en mourant je te laisse tranquille; Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi, Par-tout, à tout moment, m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies...
Página 353 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie, J'allais, Seigneur, pleurer un moment avec lui.
Página 382 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Página 343 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux, Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux. Méritons leur courroux, justifions leur haine, Et que le fruit du crime en précède la peine.
Página 303 - Son bras ne dompte point de peuples ni de lieux Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux, Et, de la même main dont il quitte l'épée Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et d'un style plaintif Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
Página 139 - La plupart , emportés d'une fougue insensée , Toujours loin du droit sens vont chercher leur pensée. Ils croiraient s'abaisser, dans leurs vers monstrueux , S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux.
Página 139 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Página 354 - Avec lui dans la tombe elle s'est enfermée. Mais il me reste un fils. Vous saurez quelque jour, Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour : Mais vous ne saurez pas , du moins je le souhaite , En quel trouble mortel son intérêt nous jette , Lorsque de tant de biens qui pouvaient nous flatter C'est le seul qui nous reste, et qu'on veut nous l'olcr.