Histoire philosophique et politique des etablissemens et du commerce des européens dans les deux Indes, Volumen10chez Jean-Leonard Pellet, 1781 |
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Términos y frases comunes
affez afile agens ainfi Anglois arts auffi auroit avoient avoit bafe barbares befoin c'eft C'eſt caufes ceffe chofes citoyens claffes commerce confervé conftitution defpote defpotifme divife efclaves efpece efprits Epoque eſt état étoient étoit fage fance fang fans fciences fe font fentiment feroit fervir feul fiecles fifc fociété foient foit foldats force publique foumis fource fous fouvent fouverain fubfiftance fuiv fujets funeftes fyftême gouvernemens gouvernement Grece guerre GUILLAUME-THOMAS RAYNAL hommes Ibid impôts Indes induſtrie jufqu'à jufte l'autorité l'efprit l'églife l'empire l'Europe l'hiftoire l'homme l'induftrie l'induſtrie laiffe légiflation liberté loix lorfque lumieres maffe maniere ment minif miniftres mœurs monarchie n'eft n'étoit naiffance nations nature néceffaire néceffité paffer paffions par-tout pefer peuples philofophie plufieurs politique population pouvoit prefque premiere prince profpérité Provinces-Unies public puif puiffance puiffe raifon refte religion république révolution richeffes rois Rome s'eft ſes Suiffes terre tion toyens tyrannie vafte vaiffeaux vices
Pasajes populares
Página 27 - Il me semble que l'on a confondu les idées de père avec celles de roi. Peuples, ne permettez pas à vos prétendus maîtres de faire même le bien contre votre volonté générale...
Página 186 - Il ne peut, ni donner à fes enlans une éducation civile fans les perdre de vue , ni les mettre dans une route de .fortune qui les diftingue & les avance. Il ne jouit point des facrifices qu'il fait pour eux , lorfqu'ils font élevés loin de fes yeux.
Página 92 - Point d'autres apôtres que le législateur et les magistrats. Point d'autres livres sacrés que ceux qu'ils auront reconnus pour tels. Rien de droit divin que le bien de la République.
Página 112 - Tous les hommes sentiront enfin , et le jour du réveil n'est pas loin , ils sentiront que la liberté est le premier don du ciel, comme le premier germe de la vertu.
Página 97 - Le genre-humain eft ce qu'on veut qu'il foit; c'eft la manière dont on le gouverne , qui le décide au bien ou au mal. Un état ne doit avoir qu'un objet •, & cet objet eft la félicité publique.
Página 26 - ... comme un troupeau de bêtes. On force celles-ci à quitter un mauvais pâturage pour passer dans un plus gras; mais ce serait une tyrannie d'employer la même violence avec une société d'hommes.
Página 48 - digne de la porter; mais c'est une chimère » démentie par les expériences de tous les » peuples et de tous les âges. Un trône a tou» jours paru à l'ambition d'un trop grand prix, » pour être l'apanage du seul mérite.
Página 278 - Romains ont eu des dieux méchans -, l'adorateur ftupide du fétiche adore plutôt un diable qu'un dieu. Chaque peuple fe fit des dieux , & les fit comme il lui plut-, les uns bons, & les autres cruels -, les uns débauchés, & les autres de mœurs aufteres.
Página 43 - Après tout, rien ne contribue à la décadence de l'empire, autant que l'agrandifiement démefuré de quelques-uns de fes membres. Ces fouverains , devenus trop -puiffans, détachent leur intérêt particulier de l'intérêt général. Cette défunion mutuelle des états fait que dans les dangers communs,, chaque province refte abandonnée à elle-même. Elle eft obligée de plier fous la loi du plus fort, quel qu'il foit-, & la conftitution Allemande dégénere Infenfiblement en efclavage ou en...
Página 257 - Les (îecles gothiques nous ont laiffé des monumens , où la hardieffe & la majefté refpirent à travers les ruines du goût & de l'élégance. Tous ces temples furent bâtis en croix, couverts de croix, remplis de croix , décorés de fcenes horribles & funèbres, d'échafauds, de fupplices, de martyrs, de bourreaux.