Génie du christianisme ou beautés de la religion chrétienneLe Normant, imprimeur-libraire, 1816 - 395 páginas |
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
acbd animaux Argos astres athées atomes auroit avoient avoit bonheur Bossuet Bruma cause causes finales céleste CHAPITRE Charlevoix charme chose a existé chrétiens christianisme Cicéron ciel cieux cœur connoissance connoître corps création créé Crichnen Décalogue déisme déluge déserts Dieu dieux divine dogmes élémens enfans éternelle éternité étoient étoit Etre eût femme fleuve Florides flots globe hommes huile sainte immortelle incrédule Indes Indiens infinie insectes jours l'âme l'amour l'athéisme l'Ecriture l'Eglise l'esprit l'existence de Dieu l'homme l'immortalité l'Océan l'univers lois Louisiane lumière matière mère merveilles milieu Moïse monde Monseigneur montagne morale mort mouvement mystères n'étoit nature nécessaire nécessité Nouveau-Mexique objets oiseaux paroît passé pensée père peuples philosophes plantes Platon poëtes pourroit premier preuve principe Providence puissance Pythagore qu'un raison rat musqué religion reste rien Routren sagesse saint Sattiavarti sauvages sentimens seroient seroit seul siècles soleil sorte sublime temples terre Tertullien théophilantropes tombeau trouve vérité vertu voix Wishnou zéphyrs
Pasajes populares
Página 250 - Auprès, tout aurait été silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d'un vent subit, le gémissement de la hulotte; au loin, par intervalles, on...
Página 250 - L'astre solitaire monta peu à peu dans le ciel : tantôt il suivait paisiblement sa course azurée; tantôt il reposait sur des groupes de nues qui ressemblaient à la cime de hautes montagnes couronnées de neige. Ces nues, ployant et déployant leurs voiles, se déroulaient en zones diaphanes de satin blanc. se dispersaient en légers flocons d'écume ou formaient dans les cieux des bancs d'une ouate éblouissante si doux à l'œil qu'on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité.
Página 12 - Il est temps qu'on sache enfin à quoi se réduisent ces reproches d'absurdité, de grossièreté, de petitesse, qu'on fait tous les jours au christianisme; il est temps de montrer que, loin de rapetisser la pensée, il se prête merveilleusement aux élans de l'âme, et peut enchanter l'esprit aussi divinement que les dieux de Virgile et d'Homère.
Página 248 - Quelques nuages étaient jetés sans ordre dans l'orient, où la lune montait avec lenteur ; le reste du ciel était pur : vers le nord, formant un glorieux triangle avec l'astre du jour et celui de la nuit, une trombe, brillante des couleurs du prisme, s'élevait de la mer comme un pilier de cristal, supportant la voûte du ciel.
Página 200 - Le chant est aussi souvent la marque de la tristesse que de la joie : l'oiseau qui a perdu ses petits , chante encore ; c'est encore l'air du temps du bonheur qu'il redit, car il n'en sait qu'un ; mais , par un coup de son art , le musicien n'a fait que changer la clef, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la douleur.
Página 320 - ... conduire ce transport. Enfin je ne voudrais dans votre Dictionnaire que vérité et méthode. Je ne me soucie pas qu'on me donne son avis particulier sur la Comédie, je veux qu'on m'en apprenne la naissance et les progrès chez chaque nation: voilà ce qui plaît, voilà ce qui instruit. On ne lit point ces petites déclamations dans lesquelles un auteur ne donne que ses propres idées qui ne sont qu'un sujet de dispute.
Página 10 - ... dire qu'elle favorise le génie , épure le goût , développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée , offre des formes nobles à l'écrivain , et des moules parfaits a l'artiste; qu'il n'ya point de honte à croire avec Newton et Bossuet, Pascal et Racine...
Página 246 - Dieu des chrétiens ! c'est surtout dans les eaux de l'abîme et dans les profondeurs des cieux que tu as gravé bien fortement les traits de ta toute-puissance ! Des millions d'étoiles rayonnant dans le sombre azur du dôme céleste , la lune au milieu du firmament , une mer sans rivages , l'infini dans le ciel et sur les flots...
Página 131 - ... comme deux flammes; ses yeux sont deux charbons ardents; son corps, gonflé de rage, s'abaisse et s'élève comme les soufflets d'une forge; sa peau, dilatée, devient terne et écailleuse; et sa queue, dont il sort un bruit sinistre, oscille avec tant de rapidité, qu'elle ressemble à une légère vapeur. Alors le Canadien commence à jouer sur sa flûte; le serpent fait un mouvement de surprise, et retire la tête en arrière.
Página 315 - ... folâtre ni d'indécent; c'est une joie douce, noble, pleine de majesté; c'est un goût sublime de la vérité et de la vertu qui les transporte. Ils sont, sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement...