Revue de Paris, Volumen13

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Demengeot & Goodman, e.a., 1830
 

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Página 100 - Le droit des cours de vérifier dans chaque province les volontés du Roi et de n'en ordonner l'enregistrement qu'autant qu'elles sont conformes aux lois constitutives de la province ainsi qu'aux lois fondamentales de l'État...
Página 116 - ... nécessité, se présente, et cherche des appuis dans ce que la révolution a laissé d'intact et de pur; il voit cet homme, il s'en empare, il l'élève, il se dit, ce n'est plus l'homme de la foule, c'est l'homme de l'ordre, l'homme du pouvoir, l'homme de la réparation. Il est a moi ! cet homme est M.
Página 36 - C'est là qu'il luit ! c'est là que la lumière est belle! Là que l'œil enivré la puise avec amour, Que la sérénité tient son brillant séjour, Immobile, immense, éternelle!
Página 74 - II me prend des accès de soupirs et de larmes ; Et plus autour de moi la vie épand ses charmes, Et plus le monde est beau, plus le feuillage vert, Plus le ciel bleu, l'air pur, le pré de fleurs couvert, Plus mon époux aimant comme au premier bel âge, Plus mes enfants joyeux et courant sous l'ombrage, Plus la brise légère et n'osant soupirer, Plus aussi je me sens ce besoin de pleurer.
Página 116 - ... comme des caractères. Il faut des harangues pour la place publique, des plans pour le conseil , des hymnes pour les triomphes , des lumières pour la législation , des mains habiles pour amasser l'or, des mains probes pour le toucher.
Página 121 - On ne traduit personne : l'individualité d'une langue et d'un style est aussi incommunicable que toute autre individualité. La pensée tout au plus se transvase d'une langue à l'autre : mais la forme de la pensée , mais sa couleur , mais son harmonie , s'échappent : et qui peut dire ce que la forme est à la pensée , ce que la couleur est à l'image ? Mais si ce qu'on prétend traduire n'est pas même une pensée , si ce n'est qu'une impression fugitive , un rêve inachevé de l'imagination...
Página 131 - ... liberté. L'histoire nous dit que les peuples se personnifient, pour ainsi dire, dans certaines races royales, dans les dynasties qui les représentent, qu'ils déclinent quand ces races déclinent, qu'ils se relèvent quand elles se régénèrent, qu'ils périssent quand elles succombent , et que certaines familles de rois sont comme...
Página 129 - ... les grands spectacles qui ont frappé ses premiers regards l'ont mûrie avant l'âge; on dirait qu'un siècle la sépare des générations qui la précèdent. Elle sent la dignité de la vocation humaine, vocation relevée et élargie par des institutions où toutes les libertés de l'homme ont leur jeu , où toutes ses forces ont leur emploi, où toutes ses vertus ont leur prix. Les lettres s'imprègnent de cette moralité des mœurs et des lois. La philosophie, rougissant d'avoir brigué la...
Página 120 - L'œuvre de prédilection de M. Daru était cette traduction d'Horace, commencée dans les cachots de la Terreur, poursuivie et achevée enfin dans les camps, dans les palais, à travers toutes les vicissitudes d'une vie si pleine et si agitée. Horace était le poète de l'époque, comme le Dante semble le poète de la nôtre ; car chaque époque adopte et rajeunit tour à tour quelqu'un de ces génies immortels qui sont toujours aussi des hommes de circonstance ; elle s'y réfléchit elle-même,...
Página 121 - ... et d'ailleurs, dans la poésie d'un autre âge, il ya toujours une partie déjà morte, un sens des temps, des mœurs, des lieux, des cultes, des opinions, que nous n'entendons plus, et qui ne peut plus nous toucher!

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