Seize mois ou la révolution et les révolutionnaires: Paris, juillet 1830 : Lyon, novembre 1831, Volumen1J.-P. Meline, 1832 |
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
armes avaient bataille Bourbons brisée c'était cent-jours chambre des pairs Charles X charte charte de 1814 citoyens classes conquêtes constitution constitutionnelle contre-révolution coup d'état couronne démocratie députés devant Dieu doctrines drapeau duc d'Orléans Dupont de l'Eure enfin entière eût fondemens force fortune funeste garanties garde nationale génie gloire gouvernement gration guerre hommes institutions intérêts jour juillet justice l'anarchie l'aristocratie l'autre l'égalité l'empire l'esprit l'état l'Europe l'histoire l'Hôtel-de-Ville l'ordre social Lafayette législative légitimité lois long-temps Louis XVI Louis XVIII main Marrast ment ministère monarchie monarchie constitutionnelle monde n'avait n'était Napoléon narchie nation national paix passé passions patrie pensée pères péril personne peuple politique populaire pouvoir première prince principes propriété public puissance qu'un quarante ans régime règne renverser république respect restauration reste révolution de 1830 révolutionnaire ricades rois royale royauté Saint-Cloud sance sang seize mois sentimens seul siècles société française tion tombe tribune trône trouver vaincu victoire
Pasajes populares
Página 206 - ... millions d'hommes, j'aurais regardé comme un crime toute parole en contradiction avec le besoin des temps : je n'ai pas cette conviction. Si j'avais le droit de disposer d'une couronne, je la mettrais volontiers aux pieds de M. le duc d'Orléans. Mais je ne vois de vacant qu'un tombeau à Saint-Denis, et non un trône.
Página 191 - Paris, m'ont exprimé le désir que je me rendisse dans cette capitale pour y exercer les fonctions de lieutenant-général du royaume. Je n'ai pas balancé à venir partager vos dangers, à me placer au milieu de votre héroïque population et à faire tous mes efforts pour vous préserver des calamités de la guerre civile et de l'anarchie. En rentrant dans la ville de Paris je portais avec orgueil les couleurs glorieuses que vous avez reprises et que j'avais moi-même longtemps portées.
Página 206 - Messieurs, nous n'avons à craindre ni un peuple dont la raison égale le courage, ni cette généreuse jeunesse que j'admire, avec laquelle je sympathise de toutes les facultés de mon âme, à laquelle je souhaite, comme à mon pays, honneur, gloire et liberté. Loin de moi, surtout In pensée de jeter des semences de division dans la France ! et c'est pourquoi j'ai refusé à mon discours l'accent des passions. Si j'avais la conviction intime qu'un enfant doit être laissé dans les rangs obscurs...
Página 141 - ... commencera par ce qui fera orage , par ce qui ajournera d'une année, au moins, les libertés municipales dont on se dit avide. Pourquoi cette décision ? Simplement pour molester à tort ou à travers un pouvoir coupable de se montrer constitutionnel et débonnaire.... L'autre loi (départementale) se présente à la discussion : au premier article , les conseils d'arrondissement sont nommés ; on propose de les abolir , de renverser , par un amendement auquel personne n'a songé , sans discussion...
Página 203 - Ce n'était encore que le samedi 31 juillet. Il se heurta contre les plus grands noms de la monarchie , de la cour, de la Vendée, qui revenaient. Il ne rencontra personne occupé à affronter ce soleil dévorant et ces infortunes, ces fautes plus dévorantes encore. Lui-même s'arrêta, après avoir frappé à la porte de Saint-Cloud et de Trianon , en n'y trouvant que des escadrons de la garde royale débandés et le drapeau tricolore.
Página 186 - France qui nous est si chère ; elle montrera à l'Europe qu'uniquement occupée de sa prospérité intérieure , elle chérit la paix aussi bien que la liberté , et ne veut que le bonheur et le repos de ses voisins. « Le respect de tous les droits , le soin de tous les intérêts , la bonne foi dans le...
Página 177 - Français, le duc d'Orléans lui-même a déjà parlé, et son langage est celui qui convient à un pays libre : les Chambres •vont se réunir...
Página 194 - les droits des peuples et des Rois ne s'accordent jamais mieux que dans le silence ». Useraient dignes pourtant de conseiller leur souverain, dignes mêmes de contrôler ses actes.
Página 206 - M. le lieutenant général du royaume, je ne serai jamais son ennemi, s'il fait le bonheur de ma patrie. Je ne demande à conserver que la liberté de ma conscience et le droit d'aller mourir partout où je trouverai indépendance et repos. Je vote contre le projet de déclaration '. 1.