Coup-d'oeil sur la botanique, discours prononcé le mercredi 9 mai 1810, jour de l'ouverture du cours d'histoire naturelle à l'Académie de Lyon, par M. J. P. Mouton-Fontenille,...

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Yvernault et Cabin, 1810 - 79 páginas
 

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Página 28 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Página 17 - Suspendus sur le cours des eaux, groupés sur les rochers et sur les montagnes, dispersés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs qui fatiguent les regards.
Página 69 - En vain dans nos champs cultivés l'imagination cherche à s'étendre; elle rencontre de toutes parts les habitations des hommes; mais dans ces...
Página 18 - Une multitude d'animaux, placés dans ces retraites par la main du Créateur, y répandent l'enchantement et la vie. De l'extrémité des avenues, on aperçoit des ours enivrés de raisins, qui chancellent sur les branches des ormeaux; des cariboux se baignent dans un lac...
Página 4 - La fleur donne le miel : elle est la fille du matin, le charme du printemps, la source des parfums, la grâce des vierges, l'amour des poètes : elle passe vite comme l'homme, mais elle rend doucement ses feuilles à la terre.
Página 18 - Les vignes sauvages, les bignonias, les coloquintes, s'entrelacent au pied de ces arbres, escaladent leurs rameaux , grimpent à l'extrémité des branches , s'élancent de l'érable au tulipier, du tulipier à l'alcée, en formant mille grottes, mille voûtes, mille portiques.
Página 4 - ... les martyrs et l'autel des catacombes. Aujourd'hui, et en mémoire de ces antiques jours, nous la mettons dans nos temples. Dans le monde, nous attribuons nos affections à ses couleurs, l'espérance à sa verdure, l'innocence à sa blancheur, la pudeur à ses teintes de rosé.
Página 5 - Il savait que le rossignol ne prendrait point le mois des frimas pour celui des fleurs', et ne ferait point entendre, au solstice d'hiver, les chansons de l'été. Aussi les soins, les jeux, les plaisirs...
Página 32 - Il n'ya pas moins de convenance dans les formes et les grosseurs des fruits. Il y en a beaucoup qui sont taillés pour la bouche de l'homme , comme les cerises et les prunes ; d'autres pour sa main , comme les poires et les pommes; d'autres, beaucoup plus gros, comme les melons, sont divisés par côtes, et semblent destinés à être mangés en famille : il y en a même aux Indes , comme le jacq , et chez nous la citrouille , qu'on pourrait partager avec ses voisins.
Página 18 - ... empourprés, des cardinaux de feu, grimpent en circulant au haut des cyprès; des colibris étincellent sur le jasmin des Florides, et des serpents-oiseleurs sifflent suspendus aux dômes des bois en s'y balançant comme des lianes.

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