Histoire des deux Restaurations jusqu'à l'avènement de Louis-Philippe: (de janvier 1813 à octobre 1830)

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Analyse : (t. 2, p. 78-280; 318-320; t. 3, p. 58-62; 150-151) Constant lors des Cents-Jours, depuis son article du Journal des Débats du 19 mars 1815 jusqu'à son entretien avec Napoléon au soir du 21 juin.
 

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Página 76 - Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles, que je ne peux pas, que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour leur roi.
Página 327 - Charles X ne peut plus rentrer dans Paris; il a fait « couler le sang du peuple. « La république nous exposerait à d'affreuses divisions ; : elle nous brouillerait avec l'Europe. « Le duc d'Orléans est un prince dévoué à la cause de • la révolution. « Le duc d'Orléans ne s'est jamais battu contre nous. « Le duc d'Orléans était à Jemmapes. " ".-; « Le duc d'Orléans est un roi citoyen.
Página 190 - Dans la situation où nous sommes placés, l'obéissance cesse d'être un devoir. Les citoyens appelés les premiers à obéir sont les écrivains des journaux; ils doivent donner les premiers l'exemple de la résistance à l'autorité qui s'est dépouillée du caractère de la loi.
Página 83 - ... de votre peuple, la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques. Sire, notre loyauté, notre dévouement nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas.
Página 183 - D'impérieuses nécessités ne permettent plus de différer l'exercice de ce pouvoir suprême. Le moment est venu de recourir à des mesures qui rentrent dans l'esprit de la Charte, mais qui sont en dehors de l'ordre légal, dont toutes les ressources ont été inutilement épuisées.
Página 434 - ... jamais sacrifié une obole ou une place à leur loyauté , à ces champions de l'autel et du trône qui naguère me traitaient de renégat , d'apostat et de révolutionnaire. Pieux libellistes, le renégat vous appelle! Venez donc balbutier un mot, un seul mot avec lui, pour l'infortuné maître qui vous combla de ses dons, et que vous avez perdu.
Página 84 - Sire, notre loyauté, notre dévouement nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas. Une défiance injuste des sentiments et de la raison de la France est aujourd'hui la pensée fondamentale de l'administration ; votre peuple s'en afflige, parce qu'elle est injurieuse pour lui; il s'en inquiète, parce qu'elle est menaçante pour ses libertés.
Página 148 - Trois semaines, ajoutait-il, ont suffi pour humilier et réduire à la faiblesse d'un enfant ce musulman naguère si superbe ! Ainsi soient traités partout et toujours les ennemis de notre seigneur et roi; ainsi soient confondus tous ceux qui osent se soulever contre lui!
Página 401 - Le roi, voulant mettre fin aux troubles qui existent dans la capitale et dans une partie de la France, comptant, d'ailleurs, sur le sincère attachement de son cousin le duc d'Orléans, le nomme lieutenant général du royaume. « Le roi, ayant jugé convenable de retirer ses ordonnances du 25 juillet, approuve que les Chambres se réunissent le 3 août, et il veut espérer qu'elles rétabliront la tranquillité en France. « Le roi attendra ici le retour de la personne chargée de porter à Paris...
Página 289 - Mon cousin, le roi m'ayant donné le commandement en chef de ses troupes, je vous donne l'ordre de vous retirer avec toutes les troupes sur Saint-Cloud. Vous y servirez sous mes ordres. Je vous charge en même temps de prendre les mesures nécessaires pour faire transporter à Saint-Cloud toutes les valeurs du trésor royal, suivant l'arrêté que vient de prendre le ministre des finances.

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