Mémoires, Volumen1

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Página 153 - S'il vient à manquer, vous serez le maître, et la couronne vous appartient. J'ai fait les dispositions que j'ai crues les plus sages; mais comme on ne saurait tout prévoir, s'il ya quelque chose qui ne soit pas bien, on le changera.
Página 155 - Mon cher enfant, vous allez être bientôt roi d'un « grand royaume. Ce que je vous recommande le « plus fortement est de n'oublier jamais les obliga« tions que vous avez à Dieu... Souvenez-vous que « vous lui devez tout ce que vous êtes « Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. « J'ai trop aimé la guerre : ne m'imitez pas en cela, « non plus que dans les trop grandes dépenses que « j'ai faites.
Página 163 - Les liaisons avec le nouce n'étoient pas moins interdites : prélats, prêtres ou moines, ne le voyoient que pour causes connues du ministre. Les bonnes lois ne manquent pas en France ; mais il n'ya point de ministre en faveur qui, pour étendre son pouvoir, n'en ait fait plier quelqu'une ; et la longue compression d'un ressort en fait perdre l'élasticité. Le gouvernement des affaires ecclésiastiques étoit destiné au cardinal de Noailles.
Página 156 - Messieurs, je vous demande pardon du mauvais exemple que je vous ai donné. J'ai bien à vous remercier de la manière dont vous m'avez servi, et de l'attachement et de la fidélité que vous m'avez toujours marqués.
Página 155 - vous recommande plus fortement est de n'oublier jamais les « obligations que vous avez à Dieu. Souvenez-vous que vous lui « devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver la paix avec « vos voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'imitez pas en cela, « non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites. « Prenez conseil en toutes choses, et cherchez à connaître le « meilleur, pour le suivre toujours. Soulagez vos peuples le plus « tôt que vous le pourrez, et faites ce que...
Página 156 - ... voulu. Je vous demande pour mon « petit-fils la même application et la même fidélité « que vous avez eues pour moi. J'espère que vous « contribuerez tous à l'union , et que si quelqu'un « s'en écartoit, vous aiderez à le ramener. Je sens « que je m'attendris, et que je vous attendris aussi : « je vous demande pardon. Adieu , messieurs : je « compte que vous vous souviendrez quelquefois de
Página 93 - N'osant nommer le roi , il s'emportait contre le duc de Beauvilliers, son gouverneur , qu'il accusait de sa mauvaise éducation. J'étais cadet, disait-il en sanglotant, j'avais autant de dispositions que mes aînés : on a eu peur de moi ; on ne m'a appris qu'à chasser ; on n'a cherché qu'à m'abrutir ; on ya réussi ; on m'a rendu incapable de tout. Cet état violent dura deux heures, avec des apostrophes réitérées à la princesse de Montauban.
Página 421 - ... besoin. Le premier président eut une somme encore plus forte pour soutenir sa table, et tira, à diverses reprises, plus de cinq cent mille livres du Régent; de sorte que la séance de Pontoise devint une sorte de vacance de plaisir. Le premier président...
Página 86 - Le ministère de France parut si opposé à la renonciation, que celui d'Angleterre offrit pour Philippe v l'alternative ou de garder. l'Espagne et les Indes, en renonçant actuellement pour lui et sa postérité au trône de France, ou d'y conserver tous ses droits, en cédant la couronne d'Espagne au duc de Savoie...
Página 409 - Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur, que j'aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.

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