Les muses françaises: Anthologie des femme poètes...L. Michaud, 1908 |
Términos y frases comunes
aime amant âme amour baiser beau beauté belle bonheur brille chants charme cher chose Christine de Pisan ciel cieux cœur cruel Dieu dire divin douce douleur doux Eliduc enfant épousa esprit femme fille flamme fleur flots front gloire Guillaume de Machault hélas Henri de Latouche heureux j'ai j'aime jamais jeune jeunesse joie jour l'aime l'âme l'amour laisse larmes Léon Séché littéraire Louise Louise Bertin Louise Colet Louise Labbé lyre m'aime main Marguerite Marie Marie de Gournay mère Mlle Mme Ackermann Mme de Girardin Mme de Staël Mme de Villedieu Mme Desbordes-Valmore monde mort mourir Musset naquit nuit œuvres oiseaux parfum parler passé passion pensée Pernette du Guillet Phaon plaisir plaisirs pleurs poème poésies poète poétesses poétique printemps qu'un ravie rayon regard rêve rien rose sainte Sainte-Beuve secret Seigneur sentiment seul Seulette soleil sonnets souffrir soupirs tendre tendresse tourment tremble triste tristesse veux voix yeux
Pasajes populares
Página 144 - L'injuste fortune Me les a ravis. En vain j'importune Le ciel par mes cris ; II rit de mes craintes, Et, sourd à mes plaintes^ Houlette ni chien, II ne me rend rien. Puissiez-vous, contentes, Et sans mon secours, Passer d'heureux jours, Brebis innocentes, Brebis, mes amours! Que Pan vOUS défende : Hélas! il le sait, Je ne lui demande Que ce seul bienfait.
Página 224 - D'espoir, de jeunesse, d'attraits Aujourd'hui tu parais brillante ; Et ta course insensible et lente Peut-être amène les regrets ! Ainsi chaque soleil se lève Témoin de nos vœux insensés ; Ainsi toujours son cours s'achève En entraînant comme un vain rêve, 1 belL
Página 69 - Tant que mes yeus pourront larmes espandre, A l'heur passé avec toy regretter : Et qu'aus sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre : Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignart Lut, pour...
Página 146 - L'astre qui mesure Les nuits et les jours. Commençant son cours, Rend à la nature Toute sa parure, Jusqu'en ces climats Où, sans doute las D'éclairer le monde, II va chez Téthys Rallumer dans l'onde Ses feux amortis.
Página 105 - Nanteuil, en faisant mon image, A de son art divin signalé le pouvoir : Je hais mes yeux dans mon miroir, Je les aime dans son ouvrage.
Página 68 - J'ay chaut estreme en endurant froidure * : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ay grans ennuis entremeslez de joye...
Página 224 - C'est une ombre ajoutée à l'ombre Qui déjà s'étend sur mes jours, Un printemps retranché du nombre De ceux dont je verrai le cours...
Página 152 - Contre l'affreux dessein d'attenter sur soi-même. Hippolyte la hait presque autant qu'elle l'aime ; Rien ne change son cœur ni son chaste maintien. La nourrice l'accuse : elle s'en punit bien; Thésée a pour son fils une rigueur extrême. Une grosse Aricie, au teint rouge, aux crins blonds, N'est...
Página 71 - De mes cours jours ne m'empeschoit envie: Si m'acollant me disoit, chere Amie, Contentons nous l'un l'autre, s'asseurant Que ja tempeste, Euripe, ne courant Ne nous pourra desjoindre en notre vie; Si de mes bras le tenant acollé, Comme du Lierre est l'arbre encercelé, La mort venoit, de mon aise envieuse...
Página 144 - D'une amitié tendre; Mais son long courroux Détruit, empoisonne Tous mes soins pour vous, Et vous abandonne Aux fureurs des loups. Seriez-vous leur proie, Aimable troupeau, Vous, de ce hameau L'honneur et la joie; Vous qui, gras et beau. Me donniez sans cesse Sur l'herbette épaisse Un plaisir nouveau? Que je vous regrette ! Mais il faut céder : Sans chien, sans houlette, Puis-je vous garder?