Les muses françaises: Anthologie des femme poètes...

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L. Michaud, 1908
 

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Página 144 - L'injuste fortune Me les a ravis. En vain j'importune Le ciel par mes cris ; II rit de mes craintes, Et, sourd à mes plaintes^ Houlette ni chien, II ne me rend rien. Puissiez-vous, contentes, Et sans mon secours, Passer d'heureux jours, Brebis innocentes, Brebis, mes amours! Que Pan vOUS défende : Hélas! il le sait, Je ne lui demande Que ce seul bienfait.
Página 224 - D'espoir, de jeunesse, d'attraits Aujourd'hui tu parais brillante ; Et ta course insensible et lente Peut-être amène les regrets ! Ainsi chaque soleil se lève Témoin de nos vœux insensés ; Ainsi toujours son cours s'achève En entraînant comme un vain rêve, 1 belL
Página 69 - Tant que mes yeus pourront larmes espandre, A l'heur passé avec toy regretter : Et qu'aus sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre : Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignart Lut, pour...
Página 146 - L'astre qui mesure Les nuits et les jours. Commençant son cours, Rend à la nature Toute sa parure, Jusqu'en ces climats Où, sans doute las D'éclairer le monde, II va chez Téthys Rallumer dans l'onde Ses feux amortis.
Página 105 - Nanteuil, en faisant mon image, A de son art divin signalé le pouvoir : Je hais mes yeux dans mon miroir, Je les aime dans son ouvrage.
Página 68 - J'ay chaut estreme en endurant froidure * : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ay grans ennuis entremeslez de joye...
Página 224 - C'est une ombre ajoutée à l'ombre Qui déjà s'étend sur mes jours, Un printemps retranché du nombre De ceux dont je verrai le cours...
Página 152 - Contre l'affreux dessein d'attenter sur soi-même. Hippolyte la hait presque autant qu'elle l'aime ; Rien ne change son cœur ni son chaste maintien. La nourrice l'accuse : elle s'en punit bien; Thésée a pour son fils une rigueur extrême. Une grosse Aricie, au teint rouge, aux crins blonds, N'est...
Página 71 - De mes cours jours ne m'empeschoit envie: Si m'acollant me disoit, chere Amie, Contentons nous l'un l'autre, s'asseurant Que ja tempeste, Euripe, ne courant Ne nous pourra desjoindre en notre vie; Si de mes bras le tenant acollé, Comme du Lierre est l'arbre encercelé, La mort venoit, de mon aise envieuse...
Página 144 - D'une amitié tendre; Mais son long courroux Détruit, empoisonne Tous mes soins pour vous, Et vous abandonne Aux fureurs des loups. Seriez-vous leur proie, Aimable troupeau, Vous, de ce hameau L'honneur et la joie; Vous qui, gras et beau. Me donniez sans cesse Sur l'herbette épaisse Un plaisir nouveau? Que je vous regrette ! Mais il faut céder : Sans chien, sans houlette, Puis-je vous garder?

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