Le théâtre révolutionnaire, 1788-1799

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Furne, Jouvet et cie, 1869 - 431 páginas
 

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Página 200 - Exterminez , grands dieux , de la terre où nous sommes , Quiconque avec plaisir répand le sang des hommes ! SÉIDE.
Página 176 - Salut, divin triomphe! entre dans nos murailles : Rends-nous ces guerriers illustrés Par le sang de Désille et par les funérailles De tant de Français massacrés. Jamais rien de si grand n'embellit ton entrée: Ni quand l'ombre de Mirabeau S'achemina jadis vers la voûte sacrée Où la gloire donne un tombeau ; Ni quand Voltaire mort et sa cendre bannie Rentrèrent aux murs de Paris, Vainqueurs...
Página 410 - Paris sont tenus, sous leur responsabilité individuelle, de faire jouer chaque jour par leur orchestre, avant la levée de la toile, les airs chéris des républicains, tels que la Marseillaise, Ça ira, Veillons au salut de l'Empire et le Chant du départ. Dans l'intervalle des deux pièces, on chantera toujours l'hymne des Marseillais ou quelques autres chansons patriotiques.
Página 327 - Bientôt décèleraient leurs pas. Oui, nous jurons sur votre tombe, Par notre pays malheureux, De ne faire qu'une hécatombe De ces cannibales affreux.
Página 208 - Mais non, la liberté, chez eux méconnaissable, A fondé dans nos cœurs son trône impérissable. Que tous ces charlatans, populaires larrons, Et de patriotisme insolents fanfarons, . Purgent de leur aspect cette terre affranchie ! Guerre, guerre éternelle aux faiseurs d'anarchie ! Royalistes tyrans, tyrans républicains, Tombez devant les lois; voilà vos souverains ! Honteux d'avoir été, plus honteux encor d'être, Brigands, l'ombre a passé : songez à disparaître.
Página 73 - La Journée des Dupes , pièce tragi-politi-comique , représentée sur le Théâtre national par les grands Comédiens de la Patrie.
Página 176 - S'achemina jadis vers la voûte sacrée Où la gloire donne un tombeau ; Ni quand Voltaire mort et sa cendre bannie Rentrèrent aux murs de Paris, Vainqueurs du fanatisme et de la calomnie Prosternés devant ses écrits. Un seul jour peut atteindre à tant de renommée, Et ce beau jour luira bientôt ; C'est quand tu conduiras Jourdan à notre armée, Et Lafayette à l'échafaud.
Página 223 - Je ne le quittai plus depuis 1789; c'est alors que je redoublai de zèle contre les prétendus souverains de la terre et du ciel. Je prêchai hautement qu'il n'ya pas d'autre Dieu que la nature, d'autre souverain que le genre humain, le peuple-dieu.
Página 46 - Le sort m'a refusé, je ne veux point le taire, D'un long amas d'aïeux l'éclat héréditaire; Et l'on ne me voit point, de leur nom revêtu , Par...
Página 234 - ... ((J'ai cru, disait-il, qu'en nos jours mêlés de sombres orages, lorsque les mauvais citoyens prêchent impunément le brigandage et l'assassinat , il était plus que temps de faire entendre au théâtre cette voix de l'humanité qui retentit toujours dans le cœur des hommes rassemblés.

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