L'Espagne de l'ancien régime, Volumen2

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Société française d'imprimerie et de librairie, 1899 - 1167 páginas
 

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Página 9 - Elle passoit sa vie renfermée dans de petits cabinets derrière son appartement, sans vue et sans air; ce qui, joint à son humeur naturellement mélancolique , lui donna des vapeurs. Ces vapeurs , prises pour des maladies effectives, lui firent faire des remèdes...
Página 229 - II, p. 56. tenant général quand il fut investi du commandement de l'armée de Roussillon 1. L'officier espagnol menait une vie sévère et active. « Presque « tous les officiers généraux étaient employés, les uns dans « le service des provinces et des places, les autres dans l'inspection » des différentes armes. Les brigadiers avaient des « emplois, ou commandaient même les régiments 2. » La règle générale était : pas de grade sans fonctions, pas de commandement sans résidence....
Página 20 - Madame la prin« cesse des Asturies, dont la prévenance, l'esprit et les grâces « ont un charme irrésistible, passe toute sa vie dans son « intérieur, où elle ne goûte guère d'autres plaisirs que ceux « de la conversation et de la musique 2. » Dès cette époque, ses mœurs étaient fort légères ; mais les ministres se bornaient à éloigner ses amants de la cour lorsque le scandale menaçait de devenir trop grand 3. Vers 1786 elle remarqua Manuel Godoy, soldat aux gardes du corps, dont...
Página 29 - Je sais, disait-il, que tous les ministres sont furieux contre moi, et que la nation est mécontente de ce que j'ai fait, mais je me moque de tout parce que je sais que la reine saura conserver le maniement des affaires, et que je lui ai rendu des services trop importants pour qu'elle m'abandonne. J'ai réussi à diriger les choses en faveur des fils de la reine. Après un si grand et si méritoire service rendu à la reine qui gouverne tout en Espagne, croyez-vous, Monsteur, que j'aie beaucoup à...
Página 27 - la pire intrigante et la plus mé« chante femme de l'Europe », comme le veut Michelet 1, elle a été l'habile et courageuse conseillère du roi. C'est elle 1. Michelet, Louis XIV et le duc de Bourgogne, p. 196. — Cf. François Combes. La princesse des Ursins. Paris, 1858, in-8°. qui écrit avec le plus de franchise à Louis XIV; c'est elle qui lui montre le but à atteindre : « L'essentiel n'est pas de « contenter les Grands; mais il faut travailler à avoir des « troupes, trouver le moyen...
Página 317 - D'ailleurs ils sont lents et manquent d'activité. » — « On prétend, ajoutait-il en 1796, que l'Espagne a consenti à fournir à la république française 14 vaisseaux de ligne prêts à prendre la mer. Je suppose qu'il s'agit de vaisseaux sans équipages, car les prendre avec un pareil personnel serait pour la république le plus sûr moyen d'en être promptement débarrassée. Dans le cas où ce traité amènerait la guerre entre nous et les Espagnols, je suis sûr que l'affaire de leur flotte...
Página 190 - Valladolid avait donc un revenu d'environ 90 à 100.000 francs pour une population de 20.000 habitants. Si l'on a égard à la différence de la valeur de l'argent à cette époque et à la nôtre, on n'exagérera probablement rien en disant que Valladolid était aussi riche que le serait une ville française de 20.000 âmes qui aurait eu en 1900 un revenu de 300.000 fr. 3.
Página 77 - Torres, mi Secretario, Escribano de Cámara mas antiguo, y de Gobierno del mi Consejo, se le dé la misma fe y crédito que á su original. Dada en Madrid á veinte y cinco de Julio de mil ochocientos catorce.=YO EL REY.
Página 58 - Les conseillers paraissent avoir eu peu d'initiative et avoir suivi docilement l'impulsion du ministre au pouvoir. Le 14 mars 1794 leur embarras fut grand, quand le comte d'Aranda eut une altercation très vive avec Manuel Godoy sur la politique extérieure, et proposa nettement de conclure la paix avec la France ; Godoy appuya au contraire sur la nécessité de continuer la guerre; le roi l'écouta avec des marques évidentes d'assentiment; et quand il demanda au comte d'Aranda s'il avait quelque...
Página 63 - Majesté ne sera jamais vraiment roi que l'autorité de ce Conseil ne soit diminuée. Rien n'est plus aisé, quand le roi voudra parler; mais naturellement timide et paresseux, il ne parle ni ne parlera.

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