Mémoires et correspondance littéraires: dramatiques et anecdotiques, de C. S. Favart, Volumen2

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L. Collin, 1808
 

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Página 61 - J'avoue que l'éducation de ce fils me tient si fort à cœur, et vous m'êtes si nécessaire, que peut-être je vous presse trop. Pardonnez mon indiscrétion en faveur de la cause, et soyez assuré que c'est l'estime qui m'a rendue si intéressée.
Página 251 - Aimez le roi votre aïeul, inspirez ou renouvelez cet attachement à ma fille ; soyez bon comme lui ; rendez-vous accessible aux malheureux. Il est impossible qu'en vous conduisant ainsi, vous n'ayez le bonheur en partage. Ma fille vous aimera, j'en suis sûre, parce que je la connais ; mais, plus je vous réponds de son amour et de ses soins, plus je vous demande de lui vouer le plus tendre attachement. Adieu, mon cher Dauphin ; soyez heureux. Je suis baignée de larmes.
Página 241 - Mon admiration se mêle à ma douleur : Ton drame si touchant, tes vers pleins d'harmonie, Retentissent encor dans le fond de mon cœur. Poursuis ta brillante carrière : Appelé par la gloire, on t'y verra voler. Tu nous consoleras quelque jour de Voltaire, Si quelqu'un toutefois peut nous en consoler. PARODIE. J'ai lu plus d'une fois ta triste...
Página 61 - Odar, par laquelle vous refusez de vous transplanter pour contribuer à l'éducation de mon fils. Philosophe comme vous êtes, je comprends qu'il ne vous coûte rien de mépriser ce qu'on appelle...
Página 221 - Sur l'inimitable Clairon On a frappé , dit-on , un médaillon ; Mais , quelque éclat qui l'environne , Si beau qu'il soit , si précieux , II ne sera jamais aussi cher à mes yeux Que l'est aujourd'hui sa personne.
Página 249 - Français), et ne voulant, d'ailleurs, rien changer ni innover à ce qui se pratique à ma Cour, je compte que les grands et la noblesse de mon royaume...
Página 41 - Notre cantatrice, pour les mettre d'accord, distribue à chacune de ces mères,une égale somme d'argent. Les trois premières se retirent, et la dernière reste, pour lui servir de conseil. La Piccinelli, fatiguée de ces petites tracasseries de famille, renonce à toutes les mères du monde, pour se mettre sous l'autorité d'un mari. Elle choisit M. Vezian, frère d'une très-jolie fille que nous avons eue pour figurante aux Italiens, et à laquelle il doit un emploi considérable. Nouvel incident...
Página 169 - Le Sage. J'en ai fait supprimer le licencieux , et n'en ai conservé que le noble , et le comique qui a pu s'y allier ; je ne doute pas que ce poème , arrangé de cette sorte au goût actuel de la nation , ne fasse son effet, surtout étant appuyé d'une musique de la composition du sieur Gluck , homme sans contredit unique dans son genre.
Página 216 - Adélaïde , en qualité de maîtrç de langue italienne. C'est une fortune considérable pour Goldoni; personne ne la lui envie , il la mérite trop bien. Si la république de Venise perd un poète célèbre, elle doit du moins s'en consoler par les honneurs que l'on rend à un homme qui lui à consacré si long-temps ses talens et ses veilles. Je ne saurois passer sous silence plusieurs traits qui caractérisent la bonté de notre famille royale. Goldoni s'étant présenté à la porte de Madame...
Página 113 - Favart le 21 mai, j'ai reçu par les mains de M. Piller, le 1o de ce mois, la somme de mille cinq cents livres. C'est moins un honoraire qu'un bienfait,' et j'en remercie Votre Excellence. Nous allons en avant pour la gravure de l'Orphée, Philidor se charge de la conduite de l'ouvrage, ainsi que je vous l'ai marqué, je compte que M. Gluck, à son arrivée, trouvera de la besogne de faite.

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