COMMISSAIRE HONORAIRE DE LA MARINE, CONSERVATEUR GÉNÉRAL INSPECTEUR DES BIBLIOTHÈQUES DU DÉPARTEMENT DE LA MARINE ET DES COLONIES, Indiquant le nombre de volumes dont se compose, chaque année, pendant trente ans (de 18161 à 1845 inclusivement), la collection des Annales maritimes et Les Annales maritimes et coloniales, partie officielle et partie non officielle, datent du commence. ment de 1816; mais la partie des lois et ordonnances, ou partie officielic, remonte à 1809 et fait suite an Reoncil des lois relatives à la marine et aux celonies, qui remonte lui-même à 1769. OCT 2-1925 MARITIMES ET COLONIALES. SCIENCES ET ARTS. N° 1. FUNÉRAILLES de M. le contre-amirul GOURBEYRE, de la Guadeloupe1. Guadeloupe, 8 juin 1845. gouverneur M. le contre-amiral Gourbeyre, gouverneur de la Guadeloupe, était à peine de retour de sa tournée de la Grand'-Terre, lorsqu'il fut atteint de la maladie qui l'a conduit au tombeau. Elle se manifesta, dès son début, avec toute sa gravité. M. le docteur Cornuel, si remarquable par les sentiments du cœur et les lumières de l'esprit, aidé de M. le docteur Dutrouleau, de la Martinique, n'a pas abandonné le chevet de son lit. Nous le posséderions encore si le dévouement et la science avaient pu le sauver. Tandis qu'autour de lui une épouse dévouée, ses habiles médecins, une sœur angélique, tous ceux qui l'approchaient de plus près, l'environnaient des soins les plus tendres et les plus éclairés, au dehors, tout le monde voulait sans cesse avoir des nouvelles de l'illustre malade. Tel était le but de la première Articles de M. Gourbeyre, publiés dans les Annales maritimes et colaniales, en 1828, 1830 et 1839: « Notice sur le commerce français au Chili et au Pérou, en 1826. » Annales maritimes de 1828, vol. I, p. 39. Expédition faite, sous le commandement du capitaine Gourbeyre, de Bourbon à Madagascar, pour la reprise de possession des établissements français dans cette dernière ile. 1830, vol. 1, p. 242. Observations ayant pour titre : Un mot sur la marine (De la population maritime en France), et un mot sur la question des sucres. » 1839, vol. I, p. 330. |
